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Starace (Enel) : « Énergie et climat, déficit d'investissement de 3.600 XNUMX milliards »

Le PDG d'Enel présente le rapport sur la transition énergétique à Cernobbio. Les nouveaux objectifs de décarbonation fixés par l'UE pour 2030 nécessitent une forte accélération. Sept propositions pour changer la gouvernance tant au niveau européen qu'en Italie. "C'est une opportunité unique dans une vie"

Starace (Enel) : « Énergie et climat, déficit d'investissement de 3.600 XNUMX milliards »

La transition énergétique en Europe, elle a besoin d'une accélération puissante pour atteindre ses objectifs. Et les chiffres parlent d'eux-mêmes : en 2030, il faudrait 55 10.937 milliards pour atteindre la réduction prévue de XNUMX % des gaz à effet de serre, mais en procédant au rythme actuel, l'UE accumulera un écart de 3.564 XNUMX milliards sur les dix prochaines années. En Italie, l'écart sera de 186 milliards par rapport au scénario élaboré par le Plan National Énergie Climat (Pniec). De l'autre côté de la balance se trouvent les avantages associés à la réalisation des objectifs : des investissements supplémentaires peuvent en effet générer un effet multiplicateur en doublant leur impact, générant une croissance du PIB européen de 8.126 424 milliards, tandis que pour l'Italie, l'effet positif en termes de PIB est estimé à XNUMX milliards.

Ce sont les chiffres significatifs du rapport sur "La gouvernance européenne de la transition énergétique" réalisé par la Fondation Enel avec La Maison européenne Ambrosetti et présenté par le PDG et directeur général du groupe électrique Francesco Starace à Cernobbio. "La décision de l'UE de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 55 %, et pas plus de 40 %, d'ici 2030 (par rapport aux niveaux de 1990), accompagnée de la récente proposition du paquet "Fit for 55", confirme que la décarbonation est au cœur de la construction de l'Europe du futur », a-t-il commenté Francesco Starace. « Combler le déficit d'investissement avec environ 3.600 2030 milliards d'euros nécessaires pour atteindre l'objectif de 190 en Europe, dont environ XNUMX milliards rien qu'en Italie, un impact cumulé sur le PIB de plus de 8.000 XNUMX milliards euros, dont plus de 400 dans notre seul pays. Cependant, au rythme actuel, l'Europe n'atteindrait le nouvel objectif 2030 sur les énergies renouvelables qu'en 2043. Il serait trop tard et il serait dommage de perdre ne serait-ce que l'opportunité de créer une si grande valeur économique. Il faut donc accélérer et adopter un système de gouvernance adapté à l'ampleur du défi, qui sait traduire les intentions en actions concrètes et exploiter les énormes opportunités qui découlent de cet engagement.

« L'engagement de l'Europe a été confirmé et corroboré par le récent paquet « Fit for 55 », qui envisage une trajectoire de transition énergétique très ambitieuse pour le continent. L'Europe devra multiplier ses efforts pour mettre en œuvre ce changement – ​​a-t-il ajouté Valério DeMolli, Managing Partner et CEO de The European House – Ambrosetti – car, à ce rythme, le continent atteindrait le nouvel objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) de 55% non pas en 2030, mais en 2051, soit avec 21 ans de retard . En ce qui concerne les énergies renouvelables, au rythme actuel, le nouvel objectif de 40% fixé pour 2030 ne serait atteint qu'en 2043. Du point de vue de l'efficacité énergétique, avec les niveaux d'amélioration actuels, l'Europe atteindra les + 36% en 2053 au lieu de 2030.

C'est à partir de ces chiffres que la demande d'un changement rapide de cap dans la gouvernance européenne de la transition énergétique commence à aborder à la fois les mécanismes de gestion au niveau communautaire et au niveau italien où la fragmentation des centres de décision, des réglementations et des responsabilités se ralentit, lorsqu'elle ne bloque pas complètement la mise en œuvre des plans d'investissement et leur acceptation par les collectivités locales.

Pour sortir du goulot d'étranglement, le rapport formule donc sept propositions. Au niveau européen, la demande est de « renforcer la coopération dans le gouvernance de la transition énergétique, reconnaissant officiellement son rôle critique et d'adopter une approche régionale pour favoriser l'intégration des marchés européens ». L'étude propose ensuite d'encourager le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières (CBAM) à l'échelle internationale et de promouvoir des mécanismes plus efficaces pour garantir que les contributions déterminées au niveau national (CDN) sont conformes aux objectifs de l'Accord de Paris.

En ce qui concerne directement l'Italie, la demande principale est toujours la même depuis des années - bien que jusque-là ignorée des décideurs politiques - et c'est de "simplifier les procédures d'autorisation pour les centrales à source renouvelable et promouvoir les interventions en faveur de l'efficacité énergétique. Celle-ci s'accompagne d'autres plus techniques : « créer un mécanisme d'interaction homogène et standardisé entre les collectivités locales d'une part et les distributeurs d'électricité (Distribution System Operator, DSO) et les opérateurs de bornes de recharge (Charge Point Operator, CPO) d'autre part pour favoriser le développement de l'infrastructure de recharge, et enfin de favoriser la pleine intégration des districts industriels et grappe des entreprises au niveau local, des écosystèmes d'innovation et des communautés énergétiques avec le réseau de distribution national ».

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