La corruption est un facteur "à haut risque" pour l'Italie. Pour le dire, dans un rapport sur les assurances, c'est Standard & Poor's qui signale que tant la culture des paiements que le principe de légalité dans la Péninsule sont en grand danger.
À l'appui de la thèse de Standard & Poor's, explique la même agence de notation, se trouvent les résultats du classement établi par Transparency International, qui place l'Italie à la 72e place sur 183 pays, en ce qui concerne le niveau perçu de corruption dans le secteur public.
D'autres indicateurs aussi, ceux compilés par la Banque mondiale, contribuent à donner une image de l'Italie bien en deçà des standards fixés par les grands pays européens. En effet, selon l'institut de Washington, l'Italie se situe au 62e centile pour la culture des paiements et au 58e pour le contrôle de la corruption.
Ces indicateurs, lit-on dans la note publiée par Standard & Poor's, "reflètent la qualité et la rapidité d'exécution des contrats et des tribunaux et les coûts de transaction qu'ils imposent aux entreprises et aux investisseurs".
