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Dépenses publiques : 12,8 milliards d'économies en coupant les filiales

RAPPORT DU CENTRO STUDI CONFINDUSTRIA – Au moins deux tiers des organisations dont les administrations publiques sont membres ne fournissent pas de services publics – L'utilisation des entreprises détenues est une source d'abus de plus en plus répandue, qui exploite des positions dominantes sur le marché et permet de contourner contraintes financières, recrutement de personnel.

Dépenses publiques : 12,8 milliards d'économies en coupant les filiales

Les administrations publiques, centrales et locales, détiennent des parts dans 7.712 2012 organismes. C'est ce que l'on lit dans une étude du Centre d'études Confindustria. Avec des charges pour les contribuables qui s'élevaient en 22,7 à 9,5 milliards. En termes de coût, les institutions qui ont leur siège social dans le Latium sont en tête : 5,5 milliards. Viennent ensuite ceux de la Lombardie (1,1), de la Vénétie (1,0) et du Piémont (63,9). 12,8% d'entre eux ne produisent pas de services publics. Avec des coûts totaux de XNUMX milliards. La réorganisation de ces exploitations est urgente. Une étape nécessaire dans le double but de récupérer des ressources pour réduire la pression fiscale et la dette publique et de libérer le marché de la présence souvent abusive de l'État. 

Le recours aux sociétés détenues est devenu une source d'abus de plus en plus répandue, qui profite de positions dominantes sur le marché et permet de contourner les contraintes de finances publiques, de recrutement de personnel et d'achat de biens et de services. Les réglementations votées ces dernières années se sont révélées inefficaces pour contenir ce phénomène. La loi de stabilité de 2014 a encore affaibli les règles strictes imposées les années précédentes. Le problème de la manière dont les AP utilisent ces mécanismes doit non seulement être posé, mais l'opportunité même pour que cela se produise doit être interrogée.

COÛT ÉLEVÉ DES FILIALES PUBLIQUES

La loi de finances pour 2007 a introduit l'obligation pour toutes les administrations publiques de communiquer les données relatives à leurs participations dans les sociétés et groupements précisément pour clarifier les milliers d'établissements et sociétés. A partir de 2008, il a ainsi été possible de structurer la base de données CONSOC (Gestion de la participation des administrations publiques aux Consortiums et Entreprises), qui est mise à jour d'année en année.

En 2012, 39.997 7.712 participations étaient détenues par des administrations publiques dans 62,7 34,5 organismes externes. 2,8% des prises de participation sont dans des entreprises, 50% dans des consortiums et 37.635% dans des fondations (tableau A). La plupart des participations des AP sont inférieures ou égales à 39.997 % (1.200 1.159 sur 50 7.496), 7.061 4.123 sont totalitaires et 3.606 135 sont supérieures à 155 %. Le plus grand nombre de participations provient des AP de Lombardie (XNUMX XNUMX participations) suivies de celles du Piémont (XNUMX XNUMX), de la Vénétie (XNUMX XNUMX) et de la Toscane (XNUMX XNUMX). En Basilicate (XNUMX) et en Molise (XNUMX) le plus petit nombre d'exploitations, également en raison du tonnage économique plus faible.

Le coût total supporté par les administrations publiques pour l'entretien de ces organismes s'est élevé à un total de 22,7 milliards, soit environ 1,4% du PIB. Un chiffre très conséquent. Les AP du Latium (qui comprennent les AP centrales ainsi que les AP locales) supportent une charge de près de 9,5 milliards. En Lombardie un peu plus de 5,5 milliards. La base de données Consoc ne permet pas de distinguer à quel titre ces charges ont été versées dans les caisses des organismes bénéficiaires. En général, ils sont liés à des contrats de services conclus, à des dépenses d'acquisition de parts sociales, de couverture de pertes, d'augmentation de capital, à des crédits accordés et à d'autres transferts courants et en capital.

Le montant des charges déterminées par les entités bénéficiaires supportées par l'AP est beaucoup plus important que le résultat budgétaire, qui peut être en profit ou, dans de nombreux cas, en perte. Car ce sont les coûts globaux qui constituent le coût réel de ces organismes pour la collectivité. Par ailleurs, quels que soient l'équilibre budgétaire et le coût pour la collectivité, se pose une question limite de l'activité exercée : la production manufacturière, pour ne donner qu'un exemple, n'apparaît pas exactement comme le cœur de métier du secteur public.

La base de données Consoc recueille des informations sur toutes les organisations participantes, tant au niveau local qu'au niveau national. Environ les deux tiers des redevances totales sont déterminées par des organismes auxquels participent les régions, les municipalités, les provinces et d'autres autonomies locales. Le tiers restant provient d'organismes appartenant à l'État (tableau B). Au sein des entités territoriales, les AP locales de Lombardie (5.499 2.217 millions), du Latium (1.027 XNUMX millions) et de la Vénétie (XNUMX XNUMX millions) supportent les charges globales les plus élevées.

Les entités détenues à 2012 % par les AP sont celles qui coûtent le plus : en 1.203, les 15,7 XNUMX participations détenues à XNUMX % ont entraîné des coûts de XNUMX milliards (tableau C). Cela est probablement dû au fait que ces organisations sont celles qui assument la plus grande responsabilité dans la production et la fourniture de services publics d'intérêt général.

PLUS DE LA MOITIÉ NE PRODUIT PAS DE SERVICES PUBLICS

Par ailleurs, il est important de distinguer lesquels des organismes détenus par les AP produisent des services d'intérêt général et lesquels, au contraire, sont un prolongement abusif de l'intervention publique dans l'économie. Ces derniers, en effet, pourraient être abandonnés ou même leurs coûts respectifs pourraient être supprimés, afin de récupérer des ressources, sans affecter la fourniture de services publics. Sur la base des données disponibles, la seule façon de comprendre l'activité exercée par les organismes participants est de se référer au code de l'activité exercée (selon la classification Ateco).

En croisant la base de données Consoc avec la base de données Aida, il a été possible d'associer leurs états financiers et le code Ateco associé aux filiales. Parmi les codes Ateco, ceux qui en première approximation ne font pas référence aux services d'intérêt général ont été retenus. Dans tous les cas, une marge d'erreur subsiste en raison de l'enregistrement éventuellement incorrect du code Ateco par les organismes participants (enregistrement qui est une obligation légale) et du caractère discrétionnaire de la sélection des codes Ateco qui identifient la production de services publics . 

Sur la base de ce croisement, il a été possible d'examiner 4.864 7.712 organisations participantes sur un total de 63,1 XNUMX, soit XNUMX% des organisations enregistrées dans la base de données du Consc. C'est parce que les autres ne sont pas inclus dans la base de données Aida.

Les données montrent que près des deux tiers des organismes examinés (3.106 4.864 sur 2012 56,4) n'exercent pas d'activités d'intérêt général alors même qu'ils ont absorbé 8,6 % des coûts supportés par l'AP en 15,3 : 56,4 milliards sur les 12,8 milliards déboursés. aux caisses seules pour lesquelles il a été possible d'obtenir le code Ateco (tableau D). Si l'on supposait que même pour les organismes répertoriés dans la base de données Consoc pour lesquels il n'a pas été possible de reconstituer le code Ateco, XNUMX % des redevances ont été versées à ceux qui ne produisent pas de services d'intérêt général, les ressources qui pourraient être économisées en éliminant le transfert de ressources à des organisations qui n'exécutent pas de services publics. 

Cette estimation pourrait même être sous-développée, car la base de données du Consoc ne rapporte pas tous les organismes auxquels participent les Administrations Publiques.Le degré de couverture de l'enquête n'a été publié que pour les Communes, qui, en 2012, était égal à 65% de la univers2. Cela signifie que 35% des Communes, soit plus d'un tiers, n'ont pas communiqué les organisations auxquelles elles participent. 

En conclusion, bien qu'il s'agisse d'une tentative pionnière compte tenu du peu d'informations disponibles, il est clair que le phénomène des entreprises détenues est hors de contrôle et que des ressources importantes pourraient découler de la réorganisation. Une intervention ne peut plus être différée d'ailleurs car les nouveaux critères d'établissement des comptes publics (Sec2010) qui entreront en vigueur cette année, prévoient d'importants changements à cet égard.

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