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Sole 24 Ore : planche entièrement renouvelée en novembre, 2010 millions perdus depuis 277

L'ensemble du conseil d'administration de Sole 24 Ore a effectivement démissionné après le départ du président Squinzi et de 5 autres administrateurs : Robiglio président intérimaire et adjoint d'Abete jusqu'à la réunion de novembre - Questions-réponses sur la proposition de Confindustria aux administrateurs de démissionner du mandat, mais le vrai tournant reste le nettoyage radical du bilan avec recapitalisation conséquente - A partir de 2010 a perdu 276,749 millions d'euros.

Sole 24 Ore : planche entièrement renouvelée en novembre, 2010 millions perdus depuis 277

Le conseil d'administration de Sole 24 Ore a reconnu ce matin qu'il était en fait devenu caduc après les premières démissions du président Giorgio Squinzi et quatre administrateurs ont été rejoints hier par celles de Maria Carmela Colaiacovo, présidente de Federturismo, qui reste au conseil d'administration sous la prolongation régime. En l'absence de la majorité du conseil d'administration (6 administrateurs sur 11), l'assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la société a donc été convoquée le 14 novembre pour renouveler la direction générale compte tenu de l'inévitable augmentation de capital après la nouvelle perte de près de 50 millions dans le premier trimestre 2016 et l'ouverture probable à de nouveaux actionnaires. Des opérations que Confindustria, l'actionnaire de contrôle du journal, mènera avec "détermination et sérénité", comme l'a dit le président Vincenzo Boccia, avec l'intention de relancer le groupe éditorial et de le ramener au profit après sept ans d'alerte rouge vif journalistes, salariés et leurs représentants syndicaux.

Le conseiller Carlo Robiglio a été nommé président pro-tempore de la Sole, qui ne restera en fonction que jusqu'à l'assemblée avec Luigi Abete comme adjoint. Malgré la tentative de Squinzi et associés de motiver la démission "également avec la demande informelle de l'actionnaire majoritaire (ed Confindustria) à tous les administrateurs de démissionner de leur mandat à l'avenir", une reconstruction qui a été immédiatement démantelée par Boccia qui avait accepté ce étape combinée à la volonté de recapitaliser, force est de constater que le véritable champ de bataille au sommet du Soleil était la volonté du nouveau PDG, Gabriele Del Torchio, voulu et soutenu par le président de Confindustria, de s'attaquer aux raisons sous-jacentes de la crise del Sole avec un travail de nettoyage radical du budget, dont le déficit ne se pose certainement pas maintenant.  

En réalité, depuis 2010, le journal et les autres activités du groupe d'édition Confindustria ont cumulé des pertes d'un peu moins de 300 millions d'euros : 40,4 en 2010 ; 8,3 en 2011 (après cession de certains actifs) ; 48,4 en 2012 ; 76,1 en 2013 ; 29,5 en 2014 ; 24,9 en 2015 et 49,8 au premier semestre de cette année seulement. Il va sans dire qu'en Bourse le titre, qui a perdu environ 90% depuis son placement, a dégringolé au point d'inscrire une capitalisation de moins de 22 millions d'euros, encore moins que celle de son concurrent Class Editori.

A ce stade de la crise, seul un remède radical qui marque une rupture radicale avec le passé récent peut sauver Il Sole de la faillite, jusqu'à il y a 15 ans la poule aux œufs d'or de la planète Confindustria, et tenter un come-back dans une maison d'édition marché qui reste très difficile.

La recapitalisation, vis-à-vis de laquelle le président Boccia a exprimé la volonté de Confindustria de faire sa part, ne peut être qu'une première étape, mais le renversement de tendance doit aussi concerner les stratégies industrielles et éditoriales et pousser à retrouver, sans , le goût de la liberté et de l'information de qualité. . De ce point de vue, ce serait un petit mais emblématique signe du nouveau cap si l'éditeur incitait Radio 24, la radio du Soleil, à retirer au plus vite une émission vulgaire comme "La zanzara", qui obtient de nombreuses écoutes mais qui n'en a absolument rien à voir avec l'identité du Soleil et avec sa glorieuse tradition.

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