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Cigarettes : 11,5 millions de fumeurs en Italie, 94% des jeunes en Suède ne fument pas

Alors qu'en Italie, selon les dernières données de l'Istituto Superiore di Sanità, il y a 11,5 millions de fumeurs, soit plus de 20% de la population, selon les données du gouvernement suédois, seuls 2015% des jeunes Suédois fumaient en 6 : voici pourquoi ce phénomène unique au monde, ce qui signifie que Stockholm a le plus faible taux de cancer du poumon chez les hommes en Europe.

Cigarettes : 11,5 millions de fumeurs en Italie, 94% des jeunes en Suède ne fument pas

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunira pour la septième Conférence des Parties (COP VII) du 7 au 12 novembre prochain à New Delhi, en Inde. La Conférence vise à suivre l'état d'avancement de la mise en œuvre de la Convention-cadre pour la lutte antitabac (CCLAT) et surtout à promouvoir des actions réglementaires et fiscales visant à réduire la consommation de tabac. Mais en attendant un pays a déjà avancé, c'est la Suède.

I documents publiés la semaine dernière par l'OMS démontrer en effet que l'un des objectifs à l'ordre du jour de New Delhi sera de limiter l'accès aux nouvelles technologies qui ont permis à des millions de personnes d'arrêter de fumer en choisissant "Cigarettes alternatives", des produits électroniques aux produits du tabac chauffés. Selon l'OMS, la "fin du jeu" du tabagisme sera atteint dans les pays où le taux de tabagisme atteindra un nombre inférieur à 5 % de la population totale. Un objectif encore loin pour beaucoup, si l'on considère que globalement le nombre de fumeurs continue de croître malgré les mesures de plus en plus restrictives adoptées, mais pas pour Stockholm.

Se en Italie, selon les dernières données de l'Istituto Superiore di Sanità, il y a 11,5 millions de fumeurs, plus de 20% de la population, selon les données du gouvernement suédois, en 2015, seuls 6 % des jeunes Suédois fumaient. L'explication de cette exception est que 25 % des Suédois utilisent lo « snus », un sachet de tabac à chiquer qui libère de la nicotine. Grâce au snus, non seulement la Suède est en passe de devenir le premier pays à atteindre un taux de tabagisme masculin inférieur à 5 %, mais c'est aussi le pays qui compte le plus plus faible taux de cancer du poumon chez les hommes en Europe (le pourcentage est plus élevé chez les femmes suédoises, car elles ne consomment pas beaucoup de snus), ainsi qu'un faible taux d'autres maladies liées au tabagisme telles que les maladies cardiaques.

Un cas spectaculaire de réduction des risques, encore une fois sous-estimé par l'OMS qui en effet, à travers une étude réalisée en 1985, sur la base de laquelle il a été conclu que "l'usage du tabac oral des types utilisés en Amérique du Nord et en Europe de l'Ouest est cancérigène pour l'homme », a incité l'Union européenne à interdire la vente de snus en 1992. Le seul pays européen où la vente est légale est la Suède (en plus de la Norvège, qui pourtant ne fait pas partie de l'UE), avec des résultats au rendez-vous : après tout, un autre comité de l'OMS a alors reconnu l'absence de conséquences évidentes pour la santé des consommateurs de snus.

S'inspirant de l'expérience suédoise, l'OMS pourrait donc revoir ses politiques en matière d'alternatives aux cigarettes traditionnelles et aux produits du tabac de nouvelle génération, des e-cigs aux produits du tabac chauffés en passant par le snus lui-même, qui sont désormais trop restrictives et qui ne prennent pas en compte la réduction potentielle des risques réalisable avec ces produits. Un changement de position également demandé à haute voix par de nombreuses organisations internationales qui s'occupent de la santé et des représentants faisant autorité de la communauté scientifique tant au niveau international que national qui ont demandé à l'OMS de revoir sa position en vue de la prochaine conférence de New Delhi.

Globalement oncologue de renommée mondiale Umberto Veronesi, membre du Comité scientifique international sur les cigarettes électroniques, qui a récemment exhorté l'organisation des Nations unies "à ne pas prendre position contre la cigarette électronique sur la base d'éventuels risques non documentés scientifiquement".

Une position adoptée également par la Ligue italienne anti-tabac (LIAF), qui s'est en fait vu refuser la candidature pour participer à la conférence de New Delhi comme 11 autres ONG internationales et de nombreux journalistes, exclus comme cela s'est produit lors des dernières conférences en Russie et au Turkménistan. Une violation du droit à l'information qui a conduit 50 journalistes et rédacteurs en chef à écrire une "Lettre ouverte aux Nations Unies contre le bâillonnement des médias et l'étouffement de la liberté de la presse" pour contester les mesures extraordinaires souvent prises par l'Organisation pour empêcher les journalistes de faire leur travail.

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