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Urgence nationale sécheresse : de nouvelles infrastructures sont nécessaires. Le Gouvernement convoque la salle de contrôle

Les dégâts sont considérables partout. Entre 6 et 15% de la population italienne vit dans des zones exposées à une forte sécheresse. Effets sur les prix à la consommation.

Urgence nationale sécheresse : de nouvelles infrastructures sont nécessaires. Le Gouvernement convoque la salle de contrôle

Parmi les urgences que le gouvernement de Giorgia Meloni il n'avait pas pris en compte la sécheresse, un phénomène qui touche une grande partie de l'Europe. En France, le premier ministre Élisabeth Borne a annoncé un plan d'eau complet pour préparer l'été. Les réserves sont presque à sec et à la campagne il n'est pas possible de gérer la crise. À Rome pour les prochaines heures est attendu une salle de contrôle interministérielle après les appels des agriculteurs et des gestionnaires de bassins versants. Dans 11 Régions le week-end dernier, la Protection Civile a lancé l'alerte météo. Une extravagance climatique de notre temps : la pluie et les terres assoiffées. La Coldiretti garde la situation sous contrôle, notamment dans le Nord, alors que le gouvernement n'a pour l'instant pas dit un mot sur la marche à suivre. Le ministre Francesco Lollobrigide (à juste titre) défend notre agriculture à chaque occasion. Mais le fait fondamental est que pour faire face à ces crises vous avez besoin d'infrastructures. En 2022, la sécheresse a déjà touché des régions entières du pays, l'année la plus chaude de tous les temps. De réservoirs, de nouvelles captations, de réutilisation de l'eau pour l'agriculture il y a parlé en abondance, pour ensuite faire peu ou rien et tout renvoyer à la caisse du PNRR. Le CNR en attendant, se tourne vers les dix prochaines années et la population italienne qu'entre 6 et 15% vivent dans des zones exposées à une grave sécheresse. Le climat et l'environnement malade sont évidemment les deux piliers de la rareté de l'eau.

La sécheresse menace le Made in Italy

Mars est le moment des semailles et l'agriculture ne peut pas ignorer les saisons et les cycles naturels de développement. Les effets climatiques se font sentir partout. Confagricoltura dénonce la hausse des coûts et la baisse des récoltes. La qualité Made in Italy de la campagne nourrit une longue chaîne économique et d'exportation record: depuis deux mois il est menacé à l'origine. En Lombardie, les organisations agricoles affirment que seuls ceux qui ont fait leurs propres investissements dans des puits ou des systèmes d'arrosage remportent la lutte contre la sécheresse. Un message clair à la politique, pas seulement au président réélu Attilio Fontana. Au centre comme à la périphérie, non seulement aucune urgence n'est prise en charge, mais les interventions de base ne sont même pas prévues. Il est clair qu'un situation mal gérée a un impact sur les prix à la consommation. Ces derniers jours, on cite le cas du maïs qui est passé l'an dernier de 28 euros le quintal à 37 sans générer de revenus acceptables. Nous avons besoin d'interventions immédiates et réalisables qui garantissent "de l'eau pour les usages civils, pour la production agricole et pour générer de l'énergie propre", ajoute Coldiretti avec le président Ettore Prandini. Un mélange de besoins réels qui, selon la Protection civile, pourrait conduire à la nomination d'un commissaire extraordinaire à l'urgence sécheresse. Elle devrait mettre en place des actions concrètes et rapides avant l'été. Si tel est bien le cas, on s'attend à un Superman avec perceuses et tuyaux.

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