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Sénat, la lutte contre les embauches illégales approche

Le projet de loi qui introduit le nouveau crime a reçu l'aval de la commission sénatoriale et arrive dans l'hémicycle mardi - Emprisonnement prévu de un à six ans et amende de 500 à 1.000 XNUMX euros pour chaque travailleur recruté - Les entreprises pourraient être saisies et soumises à des poursuites judiciaires contrôle

Sénat, la lutte contre les embauches illégales approche

Jusqu'à six ans de prison pour les personnes reconnues coupables du crime d'intermédiation illicite et d'exploitation par le travail, c'est-à-dire d'embauche illégale. Le feu vert est venu de la commission sénatoriale de l'agriculture, qui a donné son feu vert à la Droit corporel, une initiative gouvernementale, qui est maintenant prête pour la Chambre. Le texte devrait être débattu par l'assemblée à partir de mardi.

Dans la disposition, que introduit le nouveau crime modifiant l'actuel art.603 du code pénal, il est défini également un passif pour les entreprises qui emploient de la main-d'œuvre dans des conditions d'exploitation. En plus d'être saisies, elles peuvent être soumises à un contrôle judiciaire, à la disposition du Gip, avec désignation d'un ou plusieurs administrateurs, choisis parmi les experts en gestion d'entreprise inscrits au Registre des administrateurs judiciaires.

Dans le détail, il est puni de emprisonnement de un à six ans et amende de 500 à 1.000 XNUMX euros pour chaque travailleur recruté quiconque recrute de la main-d'œuvre pour l'affecter au service de tiers dans des conditions d'exploitation, profitant de l'état de besoin des travailleurs, et quiconque utilise, engage ou emploie de la main-d'œuvre, y compris par l'intermédiaire de caporaux, soumet les travailleurs à des conditions d'exploitation et profitant de leur état de besoin.

Ce que l'on entend par exploitation c'est le même nouvel article du code pénal qui l'explique : le versement répété des salaires d'une manière manifestement différente des conventions collectives nationales ou territoriales ou en tout cas disproportionnée à la quantité et à la qualité du travail effectué ; la violation répétée de la législation relative à la durée du travail, aux périodes de repos, au repos hebdomadaire, aux congés obligatoires, aux congés ; l'existence de violations des règles de sécurité et d'hygiène sur le lieu de travail; l'assujettissement du travailleur à des conditions de travail, à des méthodes de surveillance ou à des situations de logement dégradantes.

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