Partagez

École : contre-exode des enseignants et chaires découverts au Nord

Trois ans se sont écoulés depuis l'embauche de la Buona Scuola, de nombreux enseignants peuvent désormais demander une mutation et l'ont fait surtout du Nord vers le Sud.La proposition de Pietro Ichino pour endiguer le phénomène

École : contre-exode des enseignants et chaires découverts au Nord

La prochaine année scolaire s'annonce difficile pour les proviseurs italiens, qui devront faire face à pas moins de 15 34 postes vacants dans les écoles de notre pays. Le chiffre est en hausse de 2018% par rapport à 2019-XNUMX et marque un nouveau record historique.

Cette situation critique est principalement déterminée par deux facteurs : la vague de départs à la retraite générée par le quota 100 et un nouveau déluge de demandes de transfert.

La plupart des 160 enseignants embauchés en 2015-2016 avec La Buona Scuola (stabilisations imposées par Bruxelles) étaient destinés à des écoles du Nord, qui comptaient de nombreux professorats non couverts. Trois ans se sont écoulés depuis, ce qui signifie qu'une bonne partie des dernières recrues ont désormais le droit de demander un rapprochement vers leur pays d'origine, le gel des transferts de trois ans prévu pour les recrues de la tranche C étant expiré.

Résultat: à partir de l'année prochaine, il y aura une pénurie d'enseignants dans le nord de l'Italie et la solution sera probablement un retour à l'emploi précaire, à moins que certaines classes ne soient laissées à découvert.

La première raison du contre-exode des professeurs est d'ordre économique : avec un salaire net de 1.350 XNUMX euros, on ne peut survivre dignement si on est obligé de dépenser la moitié du salaire pour louer un studio à Milan. Au Sud, en revanche, le même salaire a un pouvoir d'achat supérieur d'environ un tiers.

Comment faire face à cette situation ? Dans un éditorial récent sur son site internet, l'avocat du travail Pietro Ichino propose comme « premier remède indispensable » la correction « des barèmes des salaires selon un indice régional ou provincial du coût de la vie ».

C'est une solution combattue par les syndicats, qui parlent de "cages salariales", mais "ce n'est pas une Gabbie précisément cette fausse égalité – conclut Ichino – ce qu'elle fait est absurde parties égales parmi inégales, pourquoi ne prend-elle en compte que la valeur nominale des salaires et non leur pouvoir d'achat réel ? ».

Passez en revue