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Salaire minimum : Pietro Ichino rappelle que c'était déjà dans les décrets d'application de la loi sur l'emploi mais que la CGIL n'en voulait pas alors

Vous pouvez changer d'avis sur le salaire minimum mais la mémoire ne sera pas effacée et l'avocat du travail Pietro Ichino rappelle qu'en réalité le salaire minimum figurait déjà dans les décrets d'application de la loi sur l'emploi mais que l'opposition de la CGIL a empêché la mise en œuvre de la loi. délégation

Salaire minimum : Pietro Ichino rappelle que c'était déjà dans les décrets d'application de la loi sur l'emploi mais que la CGIL n'en voulait pas alors

Peter Ichino, ancien parlementaire avant le PCI et le Parti Démocrate puis avec le Choix Civique de Mario Monti, il est non seulement l'un des avocats du travail italiens les plus appréciés mais c'est aussi un homme courageux qui n'a jamais eu peur d'exprimer des vérités inconfortables. Il l'a fait hier dans une interview accordée à Riformista, le journal dirigé par Matteo Renzi, avec qui il a partagé de nombreux combats mais qu'il n'a pas manqué de critiquer lorsqu'il estimait que c'était juste : par exemple sur le salaire minimum. Ichino avait précédemment rappelé que le salaire minimum légal était prévu par les décrets d'application du Loi sur l'emploi, qui est la réforme symbolique du renzisme que le Cgil par Landini et le Pd par Elly Schlein, ils voudraient maintenant l'annuler, et il se demande pourquoi aujourd'hui Renzi ne partage pas l'idée de l'établir par la loi et préfère, comme la CISL, y arriver par la négociation syndicale. Mais c'est justement la loi sur l'emploi qui rafraîchit la mémoire d'Ichino qui défend le système de réforme de Renzi et rappelle ensuite avec lucidité que déjà « la loi d'habilitation (sur la loi sur l'emploi) prévoyait la création du salaire minimum pour toutes les relations de travail non couvertes par la convention collective nationale. Si la délégation n'a pas été mise en œuvre, c'est aussi à cause de l'opposition de la CGIL, qui revendique aujourd'hui la loi sur le salaire minimum ». Changer d’avis est licite, mais pas en supprimant la mémoire. Bravo, professeur Ichino.

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