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Rome nouveau trou de 360 ​​millions : c'est le salaire d'appoint des salariés

Selon le Bureau de la comptabilité de l'État, à l'époque d'Alemanno, la municipalité de Rome a versé une pluie de primes indues à ses 23 XNUMX employés - Marino risque de payer pour des fautes qui ne sont pas les siennes et de devoir restituer tout l'argent pour les dommages fiscaux

Rome nouveau trou de 360 ​​millions : c'est le salaire d'appoint des salariés

Une bombe après l'autre pour l'administration capitolinienne de Ignazio Marin retranché dans les palais du Campidoglio. Hier soir, le ministère du Trésor a annoncé un nouveau trou d'une valeur de 360 ​​millions d'euros causé par le paiement de salaire accessoire aux 23 2008 employés de la municipalité de Rome de 2013 à XNUMX. Ainsi, la nouvelle bombe larguée sur Ignazio Marino est un héritage de l'ancienne administration Alemanno et semble d'autant plus une plaisanterie pour le maire de la capitale que c'est lui qui l'année dernière s'est battu contre les syndicats pour réformer le contrat des employés du Capitole en instaurant le nouveau contrat décentralisé.

Une insulte encore plus grande si l'on considère un autre élément : c'est Ignazio Marino lui-même, dès sa prise de fonction sur la colline du Capitole, qui a décroché le téléphone et a appelé les inspecteurs du Trésor pour demander un rapport détaillé sur la situation dans la Municipalité. Entre autres choses, la preuve soulignée par le Bureau général de la comptabilité de l'État n'est pas un ordre de restituer l'argent "gaspillé" sur les primes et les salaires accessoires à l'époque d'Alemanno mais plutôt un rapport. Il appartiendra au Cour des comptes établir si le fait constitue un préjudice fiscal et s'il faudra donc procéder au remboursement de l'argent en le puisant dans les caisses (vides) de la Municipalité et non en le demandant directement aux 23 2008 salariés. En cas de remboursement des sommes déboursées illégitimement de 2013 à 62, Marin devra faire un choix important : réinitialiser le fonds (qui s'élève aujourd'hui à XNUMX millions d'euros par an) ou le reprendre à un tiers ?

En réinitialisant le fonds, l'argent serait rendu en moins de 6 ans mais c'est une hypothèse difficile à réaliser, étant donné qu'on parle déjà de problèmes d'ordre public et réduction des prestations de base en cas de remise à zéro ou de réduction du fonds salarial accessoire. En effet, si Marin devait décider de faucher la caisse sur le salaire accessoire, il sait bien qu'il rencontrera les protestations des employés de la Municipalité (en l'année du Jubilé extraordinaire) mais aussi celles des citoyens qui n'en profiteraient pas des services importants tels que les écoles maternelles, la police municipale et les bureaux municipaux. 

A cela s'ajoutent également les déclarations de Luigi Nieri, l'un des hommes forts de l'administration Marino qui pourrait tourner le dos au maire et se ranger du côté des salariés : « Si on prend la décision d'annuler la junte, une minute avant que je remette ma démission. Je devrais déjà le faire maintenant pour ce que j'ai entendu ou dit », les mots lapidaires de Nieri, adjoint au maire mais surtout conseiller du personnel qui, par conséquent, se range ouvertement du côté des employés de la municipalité de Rome. Une position claire qui pourrait mettre à genoux le travail déjà boiteux de Marino.

Le maire a déclaré dans une interview au journal 'Il Messaggero' que Nieri est "blessé parce qu'en tant qu'homme de gauche il a poursuivi le contrat décentralisé qui a supprimé les privilèges distribués sur les anciens salaires annexes, permettant l'ouverture des bureaux municipaux dans le après-midi. Je ne pense pas que Nieri partira – a dit Marino qui a ensuite ajouté – mais il est pris entre deux feux ».

Toujours lors de l'entretien avec Messaggero, le maire de la capitale a tenu à souligner que la ville suit une "voie vertueuse" et que "ce serait un monde à l'envers où le seul maire qui aurait eu le courage de laisser le Capitole de 20.000 XNUMX les gens dans le but de bloquer les privilèges, valorisant le mérite, seront désormais pénalisés ». En tout cas, le maire Marino s'entête à continuer même si de jour en jour il est de plus en plus seul, presque totalement abandonné par son parti et par Renzi qui ces derniers jours avait dit "si Marino sait gouverner les gouvernements, sinon il va rentrer à la maison ». A cela s'ajoute désormais le grain de Luigi Nieri qui, en cas de démission, pourrait faire basculer son parti, le SEL, dans l'opposition à l'assemblée du Capitole, mettant ainsi un tombeau sur l'expérience d'Ignazio Marino au Capitole.

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