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Économie d'énergie, les astuces de ceux qui « trichent » sur la comptabilité de la chaleur

Quand la "créativité" cède la place à un mensonge bien plus prosaïque, on est en présence de phénomènes vraiment indécents - C'est ainsi qu'il en est dans la comptabilité individuelle de la chaleur

Économie d'énergie, les astuces de ceux qui « trichent » sur la comptabilité de la chaleur

La tendance italienne à éluder le respect de la loi est bien connue et s'exerce souvent avec une étonnante créativité. Le contournement des règles est toujours condamnable. Mais, lorsque la "créativité" cède la place à un mensonge beaucoup plus prosaïque, nous sommes en présence de phénomènes véritablement indécents. C'est ce qui se passe en ce qui concerne les règles d'économie d'énergie liées au comptage individuel de la chaleur

Le décret législatif 102/2014, modifié par le décret législatif 1414/2016, prévoit (art.9 paragraphe 5, lettres avant JC) l'obligation pour les propriétaires d'une copropriété d'installer des sous-compteurs. Mais cela n'est pas toujours possible pour des raisons techniques et les normes imposent donc l'installation de répartiteurs de chaleur et de vannes thermostatiques sur les radiateurs individuels. Les sanctions pour ceux qui ne respectent pas ces règles sont élevées : de 500 à 2500 euros et c'est aux régions de vérifier et d'amender.

Cependant, la loi prévoit que dans certains cas l'exonération est déclenchée : il faut démontrer que l'installation de sous-compteurs ou de répartiteurs de frais de chauffage et de thermovannes est inefficace en termes de coûts ou disproportionnée par rapport aux économies d'énergie potentielles.

Pour démontrer tout cela, vous avez besoin d'un rapport technique du concepteur ou d'un technicien qualifié. Bien sûr, certains techniciens chatouillent la tendance de certaines copropriétés qui n'aimeraient rien dépenser pour la comptabilité, les rassurant sur la facilité à démontrer que l'intervention n'est pas justifiée.

Des modèles de ces relations sont mis en circulation, certains fiables, certains discutables, d'autres manifestement imaginatifs, superficiels et parfois avec de fausses données.

Selon l'un de ces rapports, le propriétaire d'un appartement avec 5 radiateurs devrait débourser 1500 41 euros en distributeurs et vannes avec des économies d'énergie annuelles si faibles qu'il lui faudrait XNUMX ans pour rentabiliser l'investissement.

Une autre étude technique a publié une carte de l'Italie sur un site Web qui montre que dans presque tout notre pays, il n'y a pas de commodité économique pour la comptabilité

De plus, il existe des rapports "techniques" pré-packagés sur un sujet très attractif : au lieu de dépenser 1500 euros par appartement pour se mettre en conformité avec la loi, chaque propriétaire débourse 150 euros et le rapport technique démontrera que la dérogation est possible.

Face à cette jungle de superficialité et de mensonges, il serait souhaitable que l'autorité de régulation ARERA fixe des prix de référence pour les produits utilisés pour la comptabilité, comme elle l'a déjà fait pour les services.

Voyons quelques prix réalistes et sans imagination.

Pour l'installation du package répartiteur de frais de chauffage/vanne thermostatique, le coût réel est de 80 €.

En bref, chaque utilisateur dépense environ 100 € par radiateur. Donc dans un appartement avec 5 radiateurs le coût maximum est de 500/600 euros, pas de 1500.

Le cycle de vie des sous-systèmes de régulation (UNI EN 15459) est de 20 ans. Le coût approximatif est donc de 5 €/an par radiateur. Même si environ 4 €/an sont dépensés pour remplacer le répartiteur après 10 ans et 4 € supplémentaires pour les relevés et calculs annuels, le coût total est d'environ 13 €/an par répartiteur/radiateur. Bref, il suffit d'économiser 13 euros par an et par radiateur pour que la comptabilité individuelle s'avère avantageuse !

Dans de nombreux pays européens, la comptabilité existe depuis des années et des études à grande échelle sont menées pour mesurer le pourcentage d'économies dues à la comptabilité individuelle. Cette économie est estimée à environ 20% comme le montre une étude menée par Eurac en collaboration avec l'association nationale pour le comptage de la chaleur et de l'eau -ANCCA- qui représente Ista, Oilcontrol, Techem et Zenner : ces entreprises de plus de 10.000 110 salariés, gèrent la comptabilité d'une part importante des appartements représentés en Europe, avec environ XNUMX millions d'unités lues chaque année.

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