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Récupération oui, mais du virus

LES MAINS DE L'ÉCONOMIE DE JUILLET 2020 – La résurgence du Coronavirus dans de nombreux pays (mais heureusement pas en Italie) a de nouveau assombri les perspectives de croissance économique. Les données économiques de juin sont bonnes, mais uniquement parce que l'augmentation des cas est trop récente. Un point positif : la mortalité est réduite. Dollar en baisse, taux en baisse (même en Italie). Les actions croient aux bonnes choses et l'or croit aux mauvaises choses.

Récupération oui, mais du virus

Quand la récession a frappé (dès le départ nous l'avions défini plutôt comme un tsunami) la chute a été si forte que chaque rebond doit être pris avec un grain de sel, en distinguant aller meglio et le va moins pire.

Le mois dernier, nous avions été trop optimistes, considérant une rechute dans les bobines de contagion comme improbable. Mais, même si l'on est loin du maelström de la croissance exponentielle des infectés observé dans les phases les plus aiguës, laassouplissement des restrictions conduit à nouvelles flambées, qui forcent un retour hétéroclite de ces camisoles de force qui nuisent inévitablement à l'économie.

à ce récit L'Italie est une exception: même en excluant les cas pitoyables des États-Unis et du Brésil, si l'on regarde les quatre plus grands pays de la zone euro, l'Italie a enregistré la plus faible dynamique de nouveaux cas de Covid-19 au cours du mois dernier. En plus d'avoir réalisé le plus fort rebond de l'activité industrielle en mai (un record qui reste dans la comparaison sur l'année, quoique dans une version avec une baisse plus faible).

Il y a un point positif important - presque partout le taux de mortalité est réduit (le rapport entre les nouveaux décès et les nouveaux cas diminue, notamment compte tenu du délai physiologique entre les premiers et les seconds). Soit parce que la charge virale des nouvelles infections est plus faible, soit parce que plus d'expérience a été acquise dans le traitement des personnes infectées.

I grands prévisionnistes (Fonds monétaire, OCDE, Commission européenne…) sont obligés de faire des prévisions, même dans des circonstances qui en déconseilleraient ; cela fait partie de leur travail. Le 2020 c'est une année perdue, mais pour le 2021 les projections donnent pour les économies avancées un rebond qui ne récupère que partiellement l'automne de cette année. A moins que… le Godot que nous attendions tous soit le vaccin...

Cette percée récente dans la propagation du virus entraîne une prolongation et/ou une intensification de mesures de soutien à l'économie. Les déficits et les dettes publiques augmentent et ils augmenteront, et c'est Eh bien c'est ça (ce n'est pas un "moindre mal", c'est un "plus grand bien").

Inflation, comme il sied à un monde frappé par une crise historique, reste faible et/ou en déclin, à la fois pour moi prix consommateur que, pour prix à la production.

Les exceptions sont les matières premières et le pétrole, où il y a une tentative de récupération ; séparé de huile, qui est en proie à un bras de fer compliqué entre l'effondrement de l'absorption et la multiplication des baisses de production, la hausse des matières premières (partiellement) doit beaucoup à « l'acheteur en dernier ressort » – la Chine – où la reprise économique est à un stade plus avancé.

Il y a encore des âmes charitables qui craignent une inflation dans un futur proche suite à l'énorme création monétaire de ces derniers mois. Mais, au rythme de la théorie quantitative de la monnaie, l'inflation ne dépend pas de la quantité d'argent disponible, mais de la volonté de dépenser. Et ce désir est rare.

I taux longs, à la fois America aussi bien en Allemagne, et aussi dans Italie, ils ont repris une descendre, suivie par de nouvelles épidémies de virus et leur impact sur la croissance. L'autre taux "épouvantail" - le financement des déficits publics – est tenue à distance par Banques centrales qui, démentant le cliché des institutions guindées en costume, a pris au sérieux l'invitation de XNUMX : L'imagination au pouvoir.

I taux réels sont eux aussi sont descendus, malgré la baisse de l'inflation qui, autrement, les aurait fait monter. Pour Italie, les marchés croient (et ont des raisons de croire) au filet de sécurité préparé par l'Europe pour financer le déficit italien. Les rendements de btp ont baissé d'une vingtaine de points de base et, en supposant que le taux d'inflation de juin (négatif) se maintienne pour ce mois, cette baisse reste dans le taux réel, qui est d'ailleurs insupportablement positif pour une économie qui baisse de 10% et qui va…

Il dollar confirme le jugement de ce dernier Mains et s'affaiblit, à la fois vers leeuro qui, en particulier, des yuan. Pour le billet vert, les avantages ou les inconvénients associés aux déficits courants ou aux différentiels de taux d'intérêt importent peu. L'image du pays compte pour le dollar dont il est le symbole : et les sondages qui donnent Trump perdant aux élections (il ne reste plus que 4 mois) conduisent le Président à faire un bond en avant qui inquiète les alliés et rivaux des Etats-Unis ; Le virus, alors, galope intrépide et force de nouvelles fermetures. Dans le cas du yuan le raffermissement est dû au "moins pire" de son économie et à la poussée - finalement un peu suspecte - de la Bourse chinoisequi attire les capitaux.

Le Sacs – comme nous l'avons déjà dit – ils continuent de croire au meilleur des mondes possibles. LE ratio cours/bénéfices ils sont partout au-dessus des moyennes historiques, ce qui, au milieu d'une crise qui est la plus forte depuis quatre-vingts ans, semble un peu étrange. Cependant, les taux d'intérêt sont également bien inférieurs aux moyennes historiques, et y resteront longtemps, voire plus bas ; cela pousse les multiples vers le haut. Et puis l'espoir est le dernier à mourir.

On pourrait dire qu'il y a aussi un autre catégorie d'actifs - l 'Or – qui monte beaucoup et se rapproche du record historique de 2011. Et si l'or monte, pourquoi les Bourses ne monteraient-elles pas ? En fait, qui écrit il n'a aucun respect intellectuel pour l'or comment classe d'actifs, mais acceptons le fait qu'il y a tellement d'investisseurs qui pensent que l'or est un bien abri, à embrasser quand les choses tournent mal. Ce qui suggère que quelque chose ne va pas lorsque les actions pensent que l'économie va s'améliorer et que l'or pense que l'économie va empirer.

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