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Réforme Bcc : liberté de sortie grâce à une banque thermale

Renforcer le système de crédit coopératif et garantir la liberté aux CCB individuelles de sortir du projet de holding unique envisagé par la réforme n'est pas impossible : il suffit de suivre une voie déjà envisagée par la loi bancaire consolidée (Tub) et déjà testée avec succès par la production et consommation - Une ou plusieurs BCC disposant de 3,5 milliards d'actifs pourraient être autorisées à transférer leurs actifs bancaires vers une spa bancaire dont la BCC deviendrait actionnaire - Les effets sur les réserves et les avantages fiscaux

Le texte du décret gouvernemental portant réforme du crédit coopératif n'est pas connu car il a été approuvé avec la formule "sous réserve d'accords", à finaliser, avant présentation pour transformation en loi par le parlement, après de nouvelles discussions avec les principaux acteurs du champ. Ainsi, toute analyse critique de ce qui a été décidé par le dernier Conseil des ministres souffre d'un important déficit de connaissances.

Pour autant que l'on sache, les polémiques sont immédiatement montées en flèche et, surtout au sujet de la soi-disant "libération des réserves", le choc est devenu très dur avec le secteur de la coopération, car c'est comme si le renforcement du système avait passe à la modification des droits de propriété sur les actifs de la banque coopérative.

Avec une taxe de 20% sur les réserves, les banques mutualistes disposant d'actifs de plus de 200 millions, se transformant en coopératives mutualistes (banques populaires) ou en sociétés par actions non prédominantes, rendraient l'actionnaire, désormais titulaire des seuls droits au capital, propriétaire de la totalité des actifs (capital plus réserves) de la banque.

Une multiplication par dix de la richesse, réalisée ope legis. Quelqu'un, en faisant un simple calcul appliqué à l'un des BCC potentiellement concernés, a démontré que des actions valant désormais 1000 30 euros, par rapport au capital, seraient valorisées jusqu'à XNUMX fois, par rapport au total des réserves post-émancipation.

La récupération du prélèvement de 20% des réserves suite à une imposition exceptionnelle même significative, par le biais d'une éventuelle augmentation de capital du même montant, pourrait être immédiate, car elle est extrêmement avantageuse pour l'actionnaire. De plus, la banque reviendrait à sa situation financière initiale, sous réserve de l'engagement de distribuer des bénéfices dans une mesure très différente de celle actuelle.

Il a été observé que la vulnérabilité au principe cardinal de la coopération, l'indivisibilité dite des réserves, ouvrirait un scénario de discontinuité absolue par rapport à l'histoire de la coopérative, avec des hypothèses allant de l'inconstitutionnalité de la loi à sa qualification d'aide d'État, s'attirant également (comme s'il en était besoin !) l'anathème de l'Union européenne.

Vedremo a breve gli sviluppi di questo confronto (di cui non si avvertiva proprio l'esigenza), considerata la necessità di intervenire con rapidità e chiarezza sulle fragilità del sistema, anche se non ci si poteva aspettare che gli intenti riformatori trovassero fin da subito tutti d'accord.

Pourtant, après avoir un peu étudié la question, le thème du renforcement du mouvement bancaire coopératif (avec la constitution d'un groupe unique et le nouveau pacte de cohésion) et celui de la liberté de sortie, à accorder à certains sujets dans des conditions prédéterminées, pourraient trouver une conciliation différente, sans invalider les canons de la coopération, en les mobilisant.

Nous en avions déjà parlé dans cette revue à la fois de notre propre initiative et en commentant favorablement les avis d'autres experts bien plus qualifiés. Bien plus a été fait, vérifiant de manière informelle sa faisabilité auprès des responsables de certaines banques coopératives (Confcooperative) et auprès de ceux du mouvement bancaire coopératif lui-même (Federcasse), recueillant des retours positifs.

De quoi parle la proposition ?

Il consiste en la possibilité pour une BCC de transférer en bloc des actifs et passifs bancaires à une entité bancaire (à créer ou éventuellement déjà existante) ayant la forme juridique d'une société par actions, sur la base de ce qui est déjà possible en vertu de l'art. 58 de la loi bancaire consolidée et la législation civile.

La proposition est corroborée par les nombreuses expériences réussies pratiquées depuis des années dans le monde des coopératives de production et de consommation, dans le plein respect des piliers de la coopération. La BCC, autorisée à suivre cette voie, renoncerait à la licence bancaire en devenant actionnaire de la banque par actions, mais, dans la continuité coopérative, conserverait le titre de conservation des réserves accumulées jusqu'alors dans les conditions les plus favorables. régime fiscal.

La coopérative cédante, après avoir changé d'objet social en perdant son statut de banque, continuerait à bénéficier des concessions où elle restait mutuellement prédominante, fournissant des services à ses membres (assistance, culture, mise en valeur du territoire, et autres), ainsi que la gestion de la participation bancaire constituée comme décrit.

En bref, cette hypothèse semblerait tout à fait réalisable dans un système donné, avec des interventions réglementaires minimales, à l'exception de la disposition explicite du transfert en bloc des actifs bancaires, comme alternative à l'adhésion au groupe coopératif, à inclure dans le texte de la réforme parallèlement aux autres hypothèses de sortie.

Le deuxième aspect important de la proposition est celui d'établir quels sujets laisser cette voie ouverte, sans annuler l'objectif de renforcement du système coopératif dans son ensemble, tel que proposé par Federcasse, à partir duquel, compte tenu des criticités structurelles des BCC, aucun ne peut ignorer absolument.

Cette opportunité pourrait être limitée à quelques sujets qualifiés sur la base de critères dimensionnels autres que patrimoniaux, afin de pallier les critiques évoquées plus haut concernant les impacts sur les droits de propriété. Une limite objective, telle qu'établie au niveau européen, pourrait être celle qui sépare les petites banques des moyennes, actuellement égale à 3,5 milliards d'actifs au bilan : en effet, à l'heure actuelle, les BCC potentiellement concernés ne seraient plus que six ou sept et non 15, comme le rapportent les journaux, en référence au paramètre de 200 millions d'actifs.

La condition la plus restrictive doit en tout état de cause consister dans le fait que la dérogation ne peut pas seulement être de nature objective, mais être étayée par la démonstration que, pouvant utiliser cette possibilité, la banque réalise une condition non équivoque de plus grande robustesse du capital , des revenus et des profils de gestion patrimoniale à risques, par rapport à ce qu'il obtiendrait en rejoignant le groupe coopératif proposé par le mouvement.

À cet égard, tant la question des fusions que celle de la fiabilité des plans industriels sous-tendant les demandes d'autorisation doivent être la base technique indispensable pour obtenir l'issue de la Banque d'Italie, qui, comme doit rester l'unique arbitre du fond de situations d'autonomie.

La simple obligation de présenter des propositions de concentration à l'appui suffirait à réduire encore le nombre d'éventuelles parties intéressées. Compte tenu des caractéristiques du système, tant du point de vue de la répartition territoriale des grands BCC que de l'adhésion pleine et entière aux choix du mouvement de la plupart d'entre eux, l'éventuel non-respect du groupe unique serait en réalité réduit à un quelques unités.

Pour eux, d'autres particularités ne pouvaient qu'être récompensées, comme l'histoire de l'indépendance acquise au fil du temps vis-à-vis du mouvement fédéral ou, surtout, le succès d'avoir développé des solutions originales, de nature industrielle, traduites en plus d'allocations et de fonctionnement efficacité par rapport à la moyenne du système. Ce sont, à notre avis, les conditions de base pour cultiver une biodiversité raisonnable.

En conclusion, ce bref essai vise à proposer une recomposition des contrastes qui viennent d'être mis en évidence, y compris les récriminations justifiées du monde de la coopération, qui ne semble pas accepter que, par le biais d'un impôt, la recherche ardue de solutions pour relancer le que le sort du crédit coopératif en Italie puisse être contrecarré, mais surtout que son histoire séculaire puisse être stoppée.

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