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Déchets : les fonds arrivent pour de nouvelles usines, 60% dans le Centre et le Sud

En quelques jours, le décret avec les fonds pour construire de nouvelles usines. Les dépenses les plus importantes vont au Centre et au Sud.Ministre Cingolani : "Les projets vont démarrer dans les prochaines semaines"

Déchets : les fonds arrivent pour de nouvelles usines, 60% dans le Centre et le Sud

Un milliard et demi aux Régions qui attendent. Les usines de traitement des déchets décollent enfin. Dans quelques jours les décrets du programme "Villes Circulaires" arriveront, pilier du nouveau cours éco-durable de l'Italie. Le ministère de la Transition écologique a annoncé que les décrets portant les critères d'évaluation des projets seront publiés le 30 septembre. Ils couvriront à la fois la collecte sélective et le recyclage. C'est une révolution silencieuse mais certainement efficace, comparée aux arrêts des deux gouvernements précédents. Les conséquences de ces dérapages idéologiques sont malheureusement sous les yeux de millions de citoyens. Villes envahies par les déchets et service de collecte en difficulté, à commencer par Rome Rome dans les déchets, un autre flop M5S

En rattrapant le temps perdu, ils regardent la Objectifs de recyclage à l'échelle européenne qui nécessitent le recyclage de 65 % des déchets. « La bonne nouvelle – a déclaré Cingolani – est que nous mettons en branle l'autre grand axe d'interventions du Plan national de relance et de résilience, celui dédié à l'économie circulaire. Les projets vont démarrer dans les prochaines semaines ». A la veille d'importantes échéances internationales – la PreCop 26 à Milan et le sommet de l'ONU à Glasgow en novembre – l'Italie reprend possession des investissements high-tech nécessaires à la structuration d'un pays plus durable.

I60% des investissements iront au Centre-Sud, zone toujours en retard dans la collecte et le traitement. Grâce à la nouvelle injection de liquidités, la situation devrait s'améliorer au cours des deux ou trois prochaines années. On rappelle que la Sicile, la Campanie, la Calabre sont toujours aux prises avec des décharges, bien qu'elles soient interdites depuis des années. 30% de la fraction organique des déchets sera donc traitée dans les nouvelles usines pour obtenir de l'énergie. L'énergie thermique obtenue sera d'une grande aide dans la transition vers les énergies renouvelables comme prévu dans le PNRR. De plus, le mix des sources disponibles, notamment dans l'industrie, accompagne la reprise économique et ne s'arrêtera pas de si tôt.

Il aurait été indiligent de la part de l'exécutif à ce stade de persévérer dans des dénégations absurdes. Et force est de constater que ni Draghi, ni Cingolani ou Giovannini ne veulent ressembler à leurs prédécesseurs des gouvernements Conte 1 et 2 déclarés ennemis des nouvelles infrastructures. Le résultat est que plus de 20% des déchets finissent en décharge alors que des entreprises sont prêtes à les investir dans des usines. Ce n'est pas un hasard si pour le gouvernement, grâce aux nouveaux décrets, il faut améliorer à la fois la quantité et la qualité de ce qui est récolté pour activer les processus de microéconomie circulaire après la collecte. Les gouverneurs devront être de bons compagnons de voyage, également parce que les nouvelles usines auront toutes un faible impact environnemental et pourront également traiter des déchets spéciaux. Comme c'est le cas depuis longtemps, hors de nos frontières.

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