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Repenser le bien-être entre développement et innovation sociale : le rôle des fondations bancaires

Les fondations bancaires demandent à jouer un rôle dans la révision du bien-être à travers un nouveau partenariat public-privé qui vise à prévenir les difficultés et les inégalités - Une initiative de l'Ente Cassa di Risparmio di Firenze pour la gouvernance collective entre les institutions locales et le secteur tertiaire

Repenser le bien-être entre développement et innovation sociale : le rôle des fondations bancaires

Il est temps de revoir en profondeur l'État-providence tel que nous le connaissions dans les années 900. Le débat bat son plein et le gouvernement Renzi propose une réforme du marché du travail qui devrait être la première étape importante d'un changement vers un système plus équitable. système et plus suffisant. Toutes les ressources disponibles, dans une période de grave crise des finances publiques, la plus grave depuis la guerre, sont nécessaires pour atteindre les objectifs de construction d'un filet de sécurité efficace pour les catégories les plus faibles et dans ce contexte également les Fondations d'origine bancaire elles se sentent le devoir jouer un rôle plus efficace que par le passé.

En substance, il s'agit de passer d'une répartition des contributions visant l'individu demandeur et la qualité de son projet, à une stratégie plus large où les établissements bancaires prennent l'initiative de choix concertés et coordonnés avec les institutions et acteurs opérant sur le territoire. Le mot d'ordre est "gouvernance collective" du bien-être et il a été lancé mercredi par le président de l'Ente Cassa di Risparmio di Firenze lors d'une rencontre-débat intitulée "Développement et innovation sociale : nouvelles voies possibles". La gouvernance collective signifie simplement « mise en réseau » entre les institutions locales et le tiers secteur pour identifier des voies de développement dans l'intérêt de la communauté, chacun conservant son autonomie.

Il s'agit d'un partenariat public-privé renouvelé qui, ensemble, élabore et met en œuvre un « nouveau modèle de gestion communautaire », c'est pourquoi nous devrons désormais parler de « bien-être communautaire » ou de bien-être social. Du point de vue méthodologique, le dispositif devra être « préventif », c'est-à-dire qu'il devra viser à prévenir les malaises et les inégalités. De celle des secteurs, la formation bondit au premier rang car « le premier moteur de réduction des inégalités est la formation, c'est-à-dire l'investissement dans le capital humain ».

La présence, consciente et déterminée, de fondations d'origine bancaire (300 millions sont destinés chaque année en Toscane pour le territoire) fonctionne évidemment comme un levier pour attirer les investissements étrangers et les prêts dans le domaine social, comme pourrait l'être par exemple l'accord avec la Fondation Robin Hood de New York. Ce sont les analyses microéconomiques menées sur le territoire qui étayent ce nouveau pacte de réseau pour le bien-être. De l'enquête sur les services sociaux menée par Paola Garrone, professeur à l'École polytechnique de Milan et vice-présidente de la Fondation pour la subsidiarité, des idées convaincantes ont été tirées pour entamer une collaboration fructueuse entre l'assistance publique et les entreprises du tiers secteur.

En partant d'une analyse des coûts de ceux qui offrent les services, à savoir certains organismes publics importants (tels que Trivulzio) et certaines entreprises privées, on peut constater que, tandis que dans la fourniture du service (tel qu'un lit), la différence de les coûts sont presque négligeables, dans le back office (activités générales, administration, etc.) le poids du public est beaucoup plus élevé : ces coûts représentent 22 % du total, alors que dans les entreprises privées la part est de 13 %. La recherche est un exemple de la nécessité pour la « société de bien-être », l'innovation dans le système de sécurité sociale, de partir d'une bonne collecte approfondie de données « au niveau des organisations individuelles, et non au niveau agrégé », en afin de pouvoir engager un débat concret et productif et aussi de mener à bien un examen raisonné des dépenses. La subsidiarité associée à la qualité n'est qu'un autre nom pour une société solidaire.

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