Partagez

Revenu de citoyenneté, Inapp : « Le salut pour 1,8 million de familles. Près de la moitié sont des travailleurs pauvres »

Selon l'enquête Inapp, plus de 45% des allocataires sociaux sont des travailleurs pauvres, souvent avec deux emplois pour joindre les deux bouts

Revenu de citoyenneté, Inapp : « Le salut pour 1,8 million de familles. Près de la moitié sont des travailleurs pauvres »

Le public des bénéficiaires du revenu de citoyenneté est d'environ 1,8 million de familles. A ces bénéficiaires s'ajoutent environ 3 millions de demandes potentielles mais en attente ou exclues en raison des mêmes conditions formelles d'accès ou en raison d'un manque d'information sur la politique. Beaucoup n'ont jamais cessé de bénéficier de son agrément, notamment grâce aux faiblesses du marché du travail et à la large diffusion des mauvais travail en Italie. C'est ce qui ressort d'une nouvelle enquête INAPP qui souligne quelques points critiques de cette mesure dans le cadre des politiques actives de l'emploi, représentatives de l'ensemble du territoire national sur un échantillon de plus de 45 mille individus âgés de 18 à 74 ans.

Le débat houleux, deux ans après son approbation, sur la modification ou la suppression du soutien socio-économique aux familles en dessous du seuil de pauvreté ne semble pas avoir encouragé la création de nouveau métier, mais a mis en évidence un problème beaucoup plus urgent : la propagation du travail insalubre dans notre pays.

D'après les résultats de l'Inapp, plus de 814 45 citoyens, représentant autant de familles, ont reçu le revenu de citoyenneté avant même l'urgence sanitaire, soit 1% des bénéficiaires. Un peu plus d'55 million de familles (19%), en revanche, ont commencé à percevoir les Cons pendant la pandémie de Covid-1,8. Pour un total de 1,6 million de foyers. Outre ces bénéficiaires, il y a environ 1,4 million de familles qui ont l'intention de demander la mesure de soutien à court terme et XNUMX million de ménages dont les demandes n'ont pas été acceptées.

Près de la moitié des salariés sont des travailleurs pauvres

Par ailleurs, sur ces près de 2 millions, 46% des allocataires sont en emploi (552.666 279.290 standards et 25 29 précaires) avec des emplois de nature à les contraindre à recourir au RdC pour leur subsistance, XNUMX% sont en recherche d'emploi tandis que XNUMX% sont inactifs. Pour diviser par deux le nombre actuel de bénéficiaires de la mesure, il faudrait améliorer la rémunération et les conditions de travail de ces travailleurs, observe l'Inapp.

De plus, même la grande demande potentielle révèle 49,8% de "travailleurs pauvres" similaires, explique Sebastiano Fadda, président de l'INAPP. Et cela confirme la criticité majeure du RdC qui va au-delà du simple nombre d'employés mais concerne "la qualité du travail, les salaires, la productivité, et la réduction de la précarité".

Revenu de base : combien et pourquoi ils refusent un emploi

Si pour 77,3 % le revenu est essentiel à la subsistance, 78 % déclarent avoir rejeté l'offre reçue avant tout pour d'autres raisons : la majorité (53,6 %) parce que l'emploi proposé n'était pas en adéquation avec leurs compétences, tandis que 24,5 % parce qu'il était pas conforme à la qualification. Le faible salaire et l'éloignement du lieu proposé ont également eu un impact (respectivement 11,9 % et 7,9 %).

Pour l'Inapp, émerge la difficulté des services sociaux et des Pôle emploi à prendre en charge les bénéficiaires et celle des collectivités territoriales à activer des projets d'utilité collective. Seuls 39,3% déclarent avoir été contactés par les Pôle emploi et 32,8% par les Communes. Mais sur ces 40% environ, à leur tour, seuls 40% ont signé le contrat de travail, et seulement la moitié d'entre eux ont reçu une offre d'emploi (d'ailleurs, rejetée par 56% d'entre eux, pour les raisons évoquées ci-dessus).

Au lieu de cela, parmi les personnes contactées par les municipalités, seulement 30 % ont signé un pacte pour l'inclusion sociale, et parmi celles-ci, seulement 20 % ont participé à des projets d'utilité collective.

Bénéfices de nature psychosociale perçus par les usagers du revenu de base

Il est également important de considérer les bénéfices psycho-sociaux perçus par les usagers du RdC : 64% déclarent avoir une plus grande confiance dans les institutions, 63% qu'ils ont eu plus de temps pour s'occuper de leurs enfants, 61% qu'ils ont amélioré leur condition économique, 58% ont fait du bénévolat, 54% perçoivent une amélioration de leur santé psycho-physique et, en général, 1 sur 2 déclare avoir augmenté sa confiance en soi, en l'avenir, dans les relations avec les autres et dans la politique de la classe.

Fadda : "Une mesure utile contre la pauvreté aggravée par le Covid mais qui a besoin de changements".

Selon le président de l'INAPP, le système socio-économique italien était déjà très fragile avant la pandémie, certainement la crise sanitaire et la crise économique qui en a résulté ont aggravé sa dynamique. Dans ce scénario, le revenu de citoyenneté s'est avéré être une mesure utile "pour faire face à la pauvreté généralisée", mais "le périmètre de la population en situation de vulnérabilité est plus large".

Quant aux outils aux côtés du RdC, selon les données précitées, ils se sont révélés inefficaces pour favoriser une meilleure insertion et une plus grande inclusion sociale. Le problème "n'est pas seulement celui de la disponibilité des ressources, mais celui de leur utilisation efficace dans le cadre d'une planification intégrée des politiques du travail avec les politiques industrielles et les politiques de développement en général", a ajouté Fadda. « Il est urgent de regarder les causes pour arriver à un restructuration organique à la fois du système des politiques actives de l'emploi et des services sociaux et d'éviter que même les deux derniers programmes lancés à cet égard (GOL et Fondo Nuove Competenze) se révèlent inefficaces ».

Source Inapp

Passez en revue