Barack Obama a remporté le deuxième duel télévisé avec Mitt Romney. C'est ce qui ressort d'un sondage réalisé par CNN. Le président américain a obtenu 46% des préférences contre 39% du candidat républicain. De plus, pour 73% des personnes interrogées, Obama a fait mieux que prévu.
Obama a attaqué Romney sur la Libye. Une situation sécuritaire, comme celle de l'attentat contre le consulat américain à Benghazi, n'est pas instrumentalisée à des fins politiques. "Ce n'est pas comme ça qu'un commandant en chef fonctionne." Le président américain s'en est ainsi pris au candidat républicain à la Maison Blanche, Romney, l'accusant d'avoir publié une déclaration contre les agissements de l'administration Obama aux heures les plus critiques des manifestations contre les ambassades américaines en Égypte et en Libye.
Quant au front économique, il faut couper les bénéfices pour que les plus riches investissent dans l'avenir du pays. Obama l'a dit à l'ouverture du débat avec le candidat républicain à la Maison Blanche. "Il ne faut pas revenir aux politiques du passé, celles qui nous ont conduits à la crise", qui "nous a mis quatre ans à surmonter".
Mitt Romney n'a qu'un seul objectif : baisser les impôts des riches, a déclaré le président américain.Quant à l'industrie automobile, un va-et-vient entre Obama et Romney sur la faillite et le sauvetage des constructeurs automobiles de Detroit. "Le président m'accuse d'avoir voulu la faillite de Detroit : General Motors et Chrysler ont fait faillite, une étape nécessaire pour se redresser", explique Romney. Obama réplique : le soutien du gouvernement en faillite était nécessaire, « des millions d'emplois » étaient en jeu.
"Ma philosophie sur les impôts est simple : aider la classe moyenne et les personnes en difficulté", a dit Obama, soulignant que, dans ce cadre, il faut faire en sorte que les plus riches paient plus. « Le gouverneur Romney est comme Bush sur les politiques économiques » a déclaré le président américain, Barack Obama, soulignant comment ces politiques ont conduit à la très grave crise de ces dernières années.
