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Préretraite polygraphique : voilà comment ça marche

Pour les années 2020-3, les travailleurs polygraphiques qui ont 35 ans de cotisations peuvent accéder à la retraite anticipée selon les dispositions de la loi de finances 2020

Préretraite polygraphique : voilà comment ça marche

La loi de finances 2020 prévoit que, dans la limite des années 2020,2021, 2022, 2023 et XNUMX, ils peuvent accéder au préretraiteavec au moins 35 ans de cotisations dans l'assurance générale obligatoire invalidité, vieillesse et survivants, travailleurs polygraphiques des entreprises qui impriment des quotidiens et des périodiques et des entreprises qui éditent des quotidiens, des périodiques et des agences de presse, qui ont présenté au ministère du travail entre le 2020er janvier 31 et le 2023 décembre 24 des plans de réorganisation ou de restructuration d'entreprise d'une durée n'excédant pas XNUMX mois, voire continue.

Cependant, ils restent de la disposition exclu les cas de cessation de l'activité de production de l'entreprise ou d'une succursale de celle-ci même en cas de faillite et les cas de contrats de solidarité.

LIMITES DE DÉPENSES ET SUIVI

Ces préretraites sont versées dans la limite des dépenses de 26,7 millions d'euros pour l'année 2020, 44,6 millions pour l'année 2021, 51,2 millions pour l'année 2022, 54,7 millions pour l'année 2023, 50,8 millions pour l'année 2024, 33,3 millions pour l'année 2027, qui constitue le plafond des dépenses.

L'INPS assurera le suivi des demandes de retraite présentées, selon l'ordre de signature de l'accord de procédure relatif.

Si, de l'examen des dossiers déposés, il ressort que les limites de dépenses envisagées pour la mise en œuvre de cette mesure sont atteintes, même en termes prospectifs, l'Institut n'examinera plus les demandes de mise à la retraite.

ARRÊTÉ MINISTÉRIEL

Les travailleurs des entreprises précitées du secteur de l'édition doivent être admis par arrêté ministériel au régime extraordinaire d'insertion salariale visant à la préretraite dans la limite des unités admises par le ministère du travail.

TRAVAILLEURS CONCERNÉS

Les travailleurs qui arrivent à échéance de l'obligation de cotisation de 35 ans, prévue pour les années 2020 à 2023, pendant la période d'utilisation du traitement extraordinaire d'intégration salariale et en tout cas au plus tard le 31 décembre 2023 sont concernés.

Aux fins de satisfaire à l'exigence, toutes les cotisations créditées et, par conséquent, les cotisations théoriques, volontaires et de rachat sont prises en compte. Le traitement de la pension commence à partir du premier jour du mois suivant celui au cours duquel la demande est introduite, sous réserve de la cessation de la relation de travail. Les dispositions relatives à l'adaptation à l'espérance de vie ne lui sont pas applicables.

La demande de préretraite doit être introduite, de la manière habituelle (en ligne, Contact Center, Patronati, Caf ou autres intermédiaires de l'INPS), sous peine de déchéance :

  • dans les 60 jours suivant l'admission au traitement Cigs, si le travailleur concerné a déjà acquis l'obligation de contribution requise ;
  • dans les 60 jours suivant l'acquisition de l'ancienneté de contribution nécessaire, si le travailleur remplit l'exigence de contribution pendant la période d'utilisation du CIG.

ACCOMPLISSEMENTS DE L'EMPLOYEUR

La demande de préretraite doit être accompagnée d'une déclaration de l'employeur attestant :

  • que le travailleur qui bénéficie du traitement extraordinaire d'intégration salariale fait partie des unités admises par le ministère du Travail à la préretraite ;
  • la date de présentation du plan de réorganisation ou de restructuration de l'entreprise en cas de crise ;
  • la date de signature de l'accord de procédure ;
  • les détails de la disposition d'autorisation de la Cigs.

CONTRÔLES INPS

Les structures locales de l'INPS doivent vérifier, en plus de l'exactitude de la documentation présentée et des exigences du travailleur, notamment si le travailleur lui-même est inscrit sur les listes communiquées à l'issue de la procédure de contrôle.

A cet effet, le ministère du Travail transmet à l'Institut les conventions individuelles de procédure, dès leur conclusion et dans le respect de l'ordre chronologique de signature, en joignant à chaque convention la liste, fournie par l'employeur, des sujets admis à retraite anticipée avec les données personnelles correspondantes.

LIBÉRATION EN TERMES

Le délai de dépôt de la demande de préretraite, comme on l'a vu, ne court, en cas d'accumulation de l'obligation de cotisation prescrite, que dans la période d'utilisation du fonds de licenciement extraordinaire.

Par conséquent, l'accumulation de l'obligation de contribution pendant la période d'utilisation du fonds social ordinaire avec motif Covid-19, accordée en vertu de Décret Cura Italia de mars dernier, sous réserve de la suspension du fonds de licenciement exceptionnel, n'est pas utile aux fins d'accéder à une retraite anticipée.

Par conséquent, les travailleurs placés en licenciement ordinaire avec motif "Suspension Covid-19 for Cigs", aux fins d'accéder à la retraite anticipée, doivent être réadmis au traitement extraordinaire des licenciements pour restructuration ou réorganisation d'entreprise en raison de la crise.

La loi du 13 octobre 2020 n. 126 portant conversion du décret-loi « d'août » a en effet établi que les sujets en possession des conditions prescrites pour l'accès à la retraite anticipée en question et dont le délai de dépôt de la demande a expiré après le 1er février 2020 (date de la déclaration de l'état de d'urgence), mais au plus tard le 14 décembre 2020 (60 jours à compter de l'entrée en vigueur de la loi 126/2020), sont reportés dans le temps s'ils présentent la demande de pension avant le 14 décembre 2020.

A cet égard, l'INPS, avec circulaire n° 126 du 6 novembre, souligne que, conformément à la réglementation de la retraite anticipée dans le secteur de l'édition, il est nécessaire que les travailleurs concernés, sans préjudice de l'existence de toutes les autres exigences, aient accumulé l'obligation de cotisation pendant la période d'utilisation du salaire extraordinaire traitement d'intégration visant à la retraite anticipée et que la dernière cotisation soit créditée pour le même traitement.

Les travailleurs en possession des conditions prescrites pourront donc présenter la demande de pension dans le délai de prescription tel qu'identifié ci-dessus, même si à la date de présentation de la demande la relation de travail n'a pas encore pris fin, étant entendu que la pension sera à compter du premier jour du mois suivant la cessation d'emploi.

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