Le bénéfice de Pirelli au premier semestre a augmenté de 28,5% à 192,1 millions d'euros et a confirmé tous les objectifs. Le groupe a publié les résultats à marchés fermés (-1,35% en Bourse dans l'attente des comptes) avec tous les principaux indicateurs économiques en croissance. Le chiffre d'affaires s'élève à 2,98 milliards (+6,7% en croissance organique ; -3,3% y compris effet change) et l'EBIT à 426,2 millions (+12,6%).
Le résultat a été obtenu, précise une note, grâce au "renforcement du segment Premium, à l'amélioration continue du rapport prix/mix et à la mise en œuvre du plan d'efficacité". En effet, le segment Premium a enregistré une croissance des volumes de 21,6% (+20,9% au deuxième trimestre). Le prix/mix enregistre une croissance de 5,3% (+6% au deuxième trimestre), en raison d'une amélioration du mix produit dans tous les métiers et d'une hausse des prix dans les pays émergents pour contrer la volatilité des taux de change.
Le plan d'efficacité s'est poursuivi, avec la réalisation de bénéfices de 48,9 millions d'euros au semestre, soit 54% de l'objectif annuel, comme les premiers résultats du plan quadriennal (2014-2017) de 350 millions d'euros annoncés en novembre 2013. Sur le plan géographique, Pirelli met en évidence la tendance positive de l'activité en Europe et en Asie-Pacifique avec une croissance des revenus d'environ 10% et une rentabilité (marge Ebit) supérieure à la moyenne du groupe. L'Amérique du Sud confirme sa rentabilité "mid-teen" grâce à des hausses de prix pour contrer la volatilité des taux de change, l'amélioration du mix (produit et canal) et l'apport d'efficacités. En Russie, en particulier, le processus de retournement s'est poursuivi, avec une augmentation des parts de marché, grâce à l'élargissement de la gamme de produits et à une plus grande couverture du territoire, et une rentabilité « high single digit » positive.
Pour l'année en cours Pirelli a confirmé, à périmètre constant, une prévision de chiffre d'affaires d'environ 6,2 milliards d'euros (+1%), un Ebit de 850 millions, des investissements inférieurs à 400 millions d'euros, une génération de cash-flow avant dividendes supérieure à 250 millions et une situation financière nette d'environ 1,2 milliard d'euros.
