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Piazza Affari est la meilleure bourse d'Europe : c'est à un cheveu de 25 XNUMX

Le bitcoin s'effondre à nouveau mais la relance initiale de la Bourse américaine a aussi donné de l'oxygène aux cotations boursières du Vieux Continent : Piazza Affari, encore une fois la meilleure, frôle le seuil psychologique des 25 XNUMX points de base : Amplifon, Nexi et la galaxie Agneaux sur boucliers

Piazza Affari est la meilleure bourse d'Europe : c'est à un cheveu de 25 XNUMX

Piazza Affari gagne 1,11% et frôle les 25.000 XNUMX points au terme d'une nouvelle séance positive, ce qui lui permet de clôturer une semaine boiteuse en cours. Le tarif milanais c'est le meilleur d'Europe, malgré le bond de Richemont (+4,95%), le fabricant Cartier, soutient Zurich +0,62%. Londres reste en retrait (-0,05%), qui enregistre également une hausse plus forte que prévu des ventes au détail. Les actions de la zone euro sont bien achetées, enregistrant une légère progression : Francfort +0,45% ; Amsterdam +0,41 % ; Paris +0,68% ; Madrid +0,91 %.

L'agenda macroéconomique de la journée était riche, d'où il ressort que les entreprises de la zone du bloc, en mai, ont connu la croissance la plus rapide des trois dernières années, bien que l'industrie manufacturière en Allemagne ait souffert de goulots d'étranglement de l'approvisionnement. L'indice PMI composite est monté à 56,9 points (attendu 55,1) avec l'indice manufacturier à 62,8 contre des attentes de 62,5 et l'indice des services à 55,1 (52,5). En Italie, les données Istat sur le chiffre d'affaires de l'industrie sont positives, progressant en mars tant sur une base cyclique que sur une base tendancielle. C'est un tableau de bon augure, même si la crise induite par la pandémie laissera des "cicatrices", observe-t-il Christine Lagarde en marge de l'Eurogroupe.

"La reprise est là – plaide le président de la BCE – et nous reviendrons aux niveaux de PIB d'avant 2019 courant 2022, mais la croissance reste incertaine, elle laisse des cicatrices entre secteurs économiques et entre pays, et donc de nombreuses divergences ». Pour la Bundesbank, l'économie allemande pourrait sortir de la pandémie dès l'automne si la campagne de vaccination s'accélère et si les restrictions d'activités sont assouplies, selon la banque centrale allemande.

Le climat apparaît plus incertain un Wall Street, qui a commencé à la hausse pour la deuxième journée consécutive après trois jours de vente, mais est actuellement mitigé. Le Nasdaq baisse de 0,1%, peut-être pénalisé par le nouvel effondrement du bitcoin, tandis que le Dow Jones s'apprécie de 0,7%, tiré par Boeing. Aux États-Unis, la lecture éclair du PMI services pour mai affiche un rythme record et monte à 70,1 points contre 64,7 en avril et l'indice d'activité manufacturière augmente pour la douzième fois consécutive (61,5 contre 60,6, 2,7). En revanche, les données du mois sur les ventes de logements anciens déçoivent (-XNUMX%).

Le dollar flotte face à un panel de devises, après lecture du procès-verbal de la dernière réunion de la Fed qui, d'une part, rassure que la banque centrale n'interviendra pas sur les taux courts, mais d'autre part révèle qu'elle parle de réduire les mesures de relance de l'économie. Cependant, aujourd'hui, l'euro est en baisse par rapport au billet vert, dans la zone de 1,218. Le minimum, à 1,217, a été atteint lorsque Lagarde a confirmé que la Banque centrale estime qu'en 2022 le taux d'inflation dans la zone euro sera inférieur à celui de 2021 et cela explique les décisions de politique monétaire de la BCE.

Il n'y a pas de paix pour le bitcoin, qui revient dans le viseur chinois et perd environ 9%, s'échangeant autour de 37.783 XNUMX dollars. Dans une note, le vice-Premier ministre Liu He et le Conseil d'État ont déclaré que des réglementations plus strictes contre la crypto-monnaie sont nécessaires pour protéger le système financier, "avec une répression de l'exploitation minière et du commerce". Par ailleurs, il faut "prévenir résolument la transmission des risques individuels au champ social".

Parmi les matières premières, le pétrole a repris sa part, le Brent progressant de 2,7% à 66,85 dollars le baril. La séance sur la Piazza Afari c'est encore brillant aujourd'hui pour Amplifon +2,94 %. Nexi reste en cash +1,91%, sur des rumeurs de négociation avec Alpha Bank pour une prise de participation dans l'activité paiement de la banque grecque. Ferrari +2% et Stellantis +2,07% se confirment toniques. Sur ce dernier, les analystes de Goldman Sachs ont relevé l'objectif de cours, le faisant passer de 20 euros à 21 euros.

Les banques sont mitigées : Bper s'apprécie de 1,84%, tandis que Unicredit cède 0,12%. La banque dirigée par Andrea Orcel, après avoir écarté la question d'éventuelles opérations extraordinaires, doit faire face à la décision de l'European Antitrust, arrivée hier, d'imposer une amende de 371 millions d'euros à certaines institutions - dont Unicredit - avec l'accusé de avoir participé à un cartel sur le marché obligataire (les autres sont Nomura et Ubs). En attendant, le coupon sur les cash d'Unicredit a également disparu, même si les analystes expliquent qu'il ne devrait pas y avoir d'impact sur le dividende 2021 et sur le rachat annoncé.

En bas de la liste Buzzi -0,81%. Hors du panier principal, Fincantieri, +1,62%, célèbre l'annonce de la construction d'une deuxième frégate lance-missiles de classe Constellation pour l'US Navy. Au secondaire le rendement du BTP 10 ans baisse à +0,98 %. Le spread avec le Bund de même duration reste stable à 111 points de base (-0,68%).

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