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Parmalat, la Cassation confirme partiellement les condamnations de Geronzi et Arpe

La Cour n'a admis le délai de prescription que pour l'usure. Appel rejeté pour certaines accusations ; pour d'autres il a saisi la cour d'appel qui devra revoir et réduire les peines : 5 ans pour l'ancien président de Generali et 3 ans et 7 mois pour le dirigeant de Capitalia

Parmalat, la Cassation confirme partiellement les condamnations de Geronzi et Arpe

La Cour de cassation a partiellement confirmé la condamnation de Cesare Geronzi et Matteo Arpe, prévenus dans le cadre du procès sur la vente à Parmalat des eaux minérales Ciappazzi, l'une des branches issues de la faillite du groupe agro-alimentaire.

En ce qui concerne Geronzi, le délai de prescription n'a été admis que pour un seul chef, à savoir l'usure ; tant pour Geronzi que pour Arpe l'appel n'a pas été retenu pour certaines charges, pour d'autres charges renvoi à la Cour d'Appel pour un nouvel examen et réexamen, à la baisse, des peines.

Geronzi, ancien président de Generali, a été accusé en tant qu'ancien président de la Banca di Roma et a été condamné en appel à cinq ans. Arpe a été accusé en tant qu'ancien dirigeant du groupe Capitalia, en relation, entre autres, avec un prêt de 50 millions d'euros accordé à Parmalat spa (alors que le dirigeant a été acquitté en première instance des allégations relatives à l'épisode Ciappazzi). En appel, Arpe a été condamné à 3 ans et sept mois.

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