L'attente d'un dividende gourmand pousse Parmalat. Le titre accélère de +2% à 1,87 euros contrairement au reste du Ftse Mib et le seul titre positif de la liste. Le marché parie que le dividende extraordinaire d'il y a un an se répétera, ce qui a conduit à un total de 10 cents par action (ce qui signifierait un rendement de 6 % aux prix actuels).
La raison d'y croire ? La faim de liquidités de son principal actionnaire Lactalis qui a besoin de ressources fraîches pour réduire la dette qui avoisine les 6 milliards d'euros. Et les chiffres ne posent aucun obstacle à ce scénario. Les experts s'attendent à un bénéfice net pour Prmalat globalement en ligne avec celui de 2011 (189 millions au niveau de la maison mère et 224 millions au niveau consolidé avant éléments exceptionnels). "Bien que nous nous attendions à un coupon de 0,05 euro par action en 2012, nous pensons que Parmalat pourrait être en mesure de distribuer un dividende de 0,10 euro, également grâce à la position financière nette solide", a commenté Kepler dans une note confirmant l'objectif de cours à 2 euros. et un avis d'achat sur les fondamentaux de l'entreprise.
En revanche, hier, les ventes record enregistrées par Danone ont également fait briller le titre : en 2012, le groupe français a enregistré des revenus de plus de 20 milliards d'euros pour la première fois de son histoire et a ainsi décidé de distribuer un dividende de 1,45 € par action. , en hausse de 4,3 % par rapport à l'année précédente.
Les rumeurs d'un éventuel retrait de la cote par le biais d'une OPA résiduelle de Lactalis, qui en détient 83%, alimentent encore le cours du titre. Hypothèse déjà circulée et prise en considération par les analystes mais qui paraît à certains improbable à court terme compte tenu du fort endettement de Lactalis. Mais avec des actionnaires minoritaires, la route est déjà ardue depuis un certain temps et il ne suffira pas d'offrir un sou et c'est parti : l'audience est prévue le 28 février pour décider s'il faut ordonner une inspection dans le cadre du procès civil sur l'acquisition. de Lactalis Usa, filiale de Lactalis, par Parmalat lui-même qui a levé les petits actionnaires et le fonds Amber et crié au vol de la trésorerie du groupe Collecchio.