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Padoan n'a pas peur de l'effet Chine

Le ministre italien de l'Economie : "Il ne faut pas s'inquiéter de la crise des marchés chinois, mais seulement s'occuper à mettre en place les bonnes solutions" - "Malgré le ralentissement économique mondial, la croissance italienne confirme les estimations de la Def" - "Réformer la système, seule la mauvaise banque manque".

Padoan n'a pas peur de l'effet Chine

Vous n'avez pas à vous inquiéter de la crise des marchés chinois, mais à vous occuper de la mise en œuvre des solutions mises en place. Dire que c'est le ministre de l'Economie Carlo Padoan Pier, lors d'une interview accordée à IlSussidiario.net, en attendant son discours à la Réunion de Rimini.

Selon Padoan, malgré le "climat économique mondial qui s'est refroidi", avec le ralentissement de la Chine et des autres pays du Bric club, aux prises avec leurs problèmes intérieurs, les estimations de croissance pour l'Italie restent stables : "La zone de l'euro en tant que l'ensemble croît lentement mais les chiffres récents de la croissance de l'Italie confirment cadre de la Def" .

"L'Italie - a poursuivi le ministre de l'Economie - a mené des réformes attendues depuis de nombreuses années et ce travail a regagné la confiance de nos partenaires européens, et nous a permis une marge de flexibilité déjà reconnue pour 2016. Un déficit de moyens, cependant , il ne faut pas oublier qu'au-delà du Contraintes de l'UE notre principale contrainte en est une autre : l'énorme dette publique qui ne peut être réduite qu'en combinant croissance soutenue et discipline budgétaire ».

Au centre de la manœuvre, assure Padoan, il y aura "ltravailleurs et entreprises», dans un processus qui s'inscrit dans le sillage de ce qui a été fait en 2014 « avec le décret loi 66, celui des 80 euros, et poursuivi avec la loi de stabilité pour l'année en cours. Depuis la mise en place de ce gouvernement, le monde du travail est au centre de la politique économique ».

Quant au système bancaire, du point de vue des réformes, selon le ministre, "il ne manque qu'une pièce, c'est un opérateur de marché capable de gérer les prêts non performants (bad bank, ndlr) pour libérer les banques italiennes de ce fardeau, qui est le lourd héritage d'une très longue crise. D'autres pays l'ont introduit avant 2013, lorsque les règles étaient plus simples et plus flexibles ».

Enfin, Padoan a parlé de la Grèce, affirmant que le moment était venu pour Athènes de démontrer son engagement : « Dans le cas de la Grèce, les Européens ont montré qu'ils savent faire preuve de solidarité, à condition que la solidarité soit méritée avec l'engagement de se moderniser. Mais la modernisation est un défi qui concerne tous les pays, pas seulement la Grèce ».

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