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Horaires de travail : la proposition insoutenable de Catalfo

Le ministre propose de réduire les heures de travail à salaire égal, mais en l'absence d'autres interventions, cela entraînerait une baisse de la production sans aucune augmentation de la productivité

Horaires de travail : la proposition insoutenable de Catalfo

L'indication du ministre du Travail Catalfo di réduire le temps de travail à salaire égal pour sauvegarder l'emploi après la crise, il semble venir d'une autre planète. Elle ne semble pas prendre en compte une réalité italienne très éloignée de l'image que de nombreux opérateurs politiques s'en font. En Italie en 2019, 28 milliards 959 millions 790 mille heures (28.959.790.000 23.300.000 2019 XNUMX) ont été travaillées, ce qui divisé par les XNUMX XNUMX XNUMX employés (moyenne annuelle XNUMX) nous donne une moyenne de 1.242 XNUMX heures travaillées par habitant en fait, net des indemnités de licenciement et y compris les heures supplémentaires. La moyenne annuelle d'heures de travail d'un salarié, avec prise en compte des jours fériés, jours fériés mais sans heures supplémentaires, ce serait 1.723 XNUMX heures.

Bien sûr, il ne s'agit pas d'absentéisme incontrôlable ou de laxisme individuel : il s'agit la généralisation du travail à temps partiel (18,6 %) ce qui fait baisser le nombre d'heures travaillées par habitant. Elle est avant tout féminine et répandue surtout dans les secteurs particulièrement touchés par le confinement et dans lesquels l'emploi est le plus menacé : commerce de détail, services à la personne, tourisme, restauration. Mais force est de constater que proposer une réduction d'horaires à ces travailleurs serait incompréhensible, compte tenu également du fait que la majorité des travailleurs à temps partiel de ce secteur sont involontaires (imposés par l'entreprise). Cependant, si nous voulons le regarder un peu plus généralement, s'attaquer au problème de la reprise post-covid en diminuant l'apport de main-d'œuvre sans travailler à une croissance significative des autres facteurs de production entraînerait une baisse de la production et aucune amélioration de la productivité: un résultat catastrophique !

Regardons les données suivantes (les plus récentes dont nous disposons) : dans la période 2014-2018 la productivité du travail (rapport entre les heures travaillées et la valeur ajoutée) a augmenté en moyenne de 0,3 % par an (mais a diminué de 2018 % en 0,3). La productivité du capital il a augmenté de 1,3 % par an. En 2018, la productivité totale des facteurs a augmenté de 1,2 %, en raison d'une baisse de la productivité du travail, d'une augmentation de la productivité du capital et d'une contribution nulle des autres facteurs. Et c'est justement sur les autres facteurs de production que se joue largement la capacité de récupération du système italien : investissements dans l'informatisation, l'efficacité du marché du travail, l'efficacité du secteur public, qui sont les véritables boulets et chaînes de la productivité des entreprises italiennes. Sans agir sur ces facteurs, sauver des emplois ne conduirait qu'à des emplois aidés ou à retarder le chômage.

De plus, même au niveau de la provision d'urgence, l'idée laisse à désirer : participation à des "stages de formation" cela rappelle beaucoup le stratagème utilisé à l'époque pour utiliser les fonds du FSE pour payer les travailleurs suspendus par Alfa Romeo. Pour que la formation soit utile, elle doit être adaptée à l'entreprise et/ou aux travailleurs, et non simplement récitée. Faire ou ne pas faire de formation, qui, combien, ne peut être que le fruit d'une concertation au niveau de l'entreprise. S'il n'est pas nécessaire et qu'il est nécessaire de réduire les heures travaillées, il est bien préférable et moins coûteux de recourir aux heures normales Contrats de solidarité, dans lequel tout le monde travaille et travaille un peu moins et INPS intègre la différence. Et pour ceux qui ont vraiment besoin de s'entraîner, il serait très utile de les impliquer les Caisses Interprofessionnelles, qui sont créés à cette fin et qui pourraient dans ces cas être impliqués (toutefois, certains ajustements réglementaires seraient nécessaires) également dans le paiement d'au moins une partie du salaire des travailleurs pour ces heures.

Tout cela pourrait être utile selon les différentes réalités, mais il serait illusoire de penser que nous avons fait le gimmick universel qui combine sauvegarde de l'emploi et reconversion du capital humain. Encore moins d'y parvenir en intervenant ope legis sur les Conventions Collectives de Travail : certaines choses sont soit convenues par les Partenaires Sociaux, soit ont l'efficacité des Cri Manzoniens, et elles ne produiraient que certains coûts sociaux supportés par la Dette Publique. Comme la pauvreté, le chômage n'est pas aboli par la loi.

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