"Je pense que la tendance est sur le point de s'inverser pour l'Italie également. Cela se voit en regardant les données à contre-jour : on s'attend à une croissance positive à partir de fin 2013-début 2014, et 2014 devrait enfin voir une croissance positive”. Il l'a dit Carlo Padoan Pier, économiste en chef de l'OCDE, interviewé par Gr1. Bien que notre économie soit le seul encore en récession parmi ceux du G7, il y a deux jours l'OCDE indiquait pour l'Italie la meilleure croissance du superindex économiques calculées par l'Organisation.
"La crise nous a appris, entre autres choses - a-t-il ajouté - que les marchés souffrent l'instabilité politique. Ils demandent à la politique des indications claires, surtout à long terme, et les marchés, dans le cas de l'Italie, se demandent quand ces indications se concrétiseront. D'autre part, l'instabilité politique se traduit par une propagation plus élevé et, par conséquent, dans un coût de la dette plus élevé. Cependant, je ne pense pas que nous atteindrons des pics très élevés de propagation, les décisions de la Banque centrale européenne de l'année dernière ont éliminé, comme on dit, le risque systémique, donc les risques spécifiques de chaque pays demeurent et la nécessité de les attaquer, également s'attaquer aux causes structurelles de la faible croissance. Malheureusement, c'est un problème que l'Italie porte depuis de nombreuses années ».
