"Les mesures d'ajustement budgétaire mettent l'accent à juste titre sur les réductions de dépenses plutôt que sur les augmentations de revenus." La dernière tape dans le dos du gouvernement italien vient d'Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE. Commentant la manœuvre bis approuvé par décret vendredi dernier par notre Exécutif, la diplomatie mexicaine a souligné comment les dispositions contenues dans le texte « renforceront considérablement la soutenabilité de la dette, la principale urgence, compte tenu de son niveau élevé ».
En outre, « il est important de noter qu'ils contribueront également à la stabilité globale de la zone euro ». Selon Gurria, les coupes dans les provinces et les municipalités « apporteront des avantages permanents aux dépenses publiques ». Même les libéralisations « contribueront au faible taux de croissance de l'économie italienne. Ces mesures doivent être mises en pratique sans tarder pour récolter les fruits des réformes structurelles dans les plus brefs délais ». L'OCDE est prête à soutenir le gouvernement italien "dans les semaines et les mois à venir dans le suivi de l'économie et la mise en œuvre des réformes".