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Députés, Padoan : "Il n'y a pas besoin de nationaliser"

Le ministre assure que le ministère "ne jouera pas un rôle intrusif" et se dit sûr du succès de la prochaine augmentation de capital de 5 milliards - Maxi sommet hier soir réservé au Trésor avec la Banque d'Italie et les banques

Députés, Padoan : "Il n'y a pas besoin de nationaliser"

"Le Je ne vois pas non plus la nécessité de nationaliser, ni pour alimenter des idées étranges", comme celle d'un éventuel renflouement interne, "qui suscitent des positions péremptoires". Le ministre de l'Economie a déclaré hier, Carlo Padoan Pier, interrogé lors d'un entretien en visioconférence lors d'un débat à Milan, sur la possibilité de nationaliser les banques en Italie. La référence principale, bien sûr, est à Monte dei Paschi di Siena.

S'agissant de MPS, Padoan a assuré que « le ministère utilise sa position de premier actionnaire de manière douce, avec une attention vigilante. Mps – a ajouté le ministre – est en train d'élaborer un plan de réorganisation très valable à mon avis. Il le fait en autonomie absolue. La Mef a son avis et aussi sur le bien-fondé de la gestion. Je me souviens que le nouveau PDG a été élu à l'unanimité. Il n'y a pas de rôle intrusif ».

En particulier, le plan que la direction de MPS est en train de préparer "ça finira par une recapitalisation de 5 milliards d'euros – a rappelé le numéro un du Trésor -. Il n'y aura pas de plans alternatifs, mais une offre au marché qui réussira ».

Aussi, la nuit dernière a eu lieu une réunion réservée au Ministère de l'Economie sur le système bancaire italien. Pier Carlo Padoan a convoqué une réunion avec le gouverneur de la Banque d'Italie, Ignazio Visco, ainsi que les dirigeants d'Unicredit, Intesa et Ubi, avec des représentants d'Acri, Abi et du Fonds Atlante. La réunion "est une réunion comme tant d'autres, il n'y a pas d'urgence, c'est pour faire le point", a rassuré le ministre.

La réunion, confirment diverses sources présentes à la table, s'est concentrée sur les questions les plus urgentes à traiter dans le secteur bancaire, de bonne banque ?à la disposition de prêts non performants, compte tenu également du fait que le système de crédit italien est aujourd'hui exposé à d'éventuels risques systémiques provenant surtout d'Allemagne avec Deutsche Bank.

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