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Milan se retient à nouveau après les propos de Draghi. Fiat et Moncler à contre-courant de la tendance

Encore une journée difficile pour Piazza Affari qui a aujourd'hui clôturé de près de 2% - Les propos de Mario Draghi, qui évoquait un ralentissement de la reprise européenne, ont pesé sur cette contre-performance, également due aux tensions avec la Russie - Bad bank parts (le pire Bper , -13,7%) - Fiat et Moncler à contre-courant

Milan se retient à nouveau après les propos de Draghi. Fiat et Moncler à contre-courant de la tendance

Des ventes sur les Bourses européennes au lendemain des données décevantes sur le PIB italien qui ont ramené le pays en récession, des données en deçà des attentes sur la production allemande et des propos du président de la BCE, Mario Draghi. Le Ftse Mib laissait 1,94% sur le terrain, plongé par la dégringolade des banques tandis que le spread Btp-bund revenait en tension à 178 points de base. Au total, la chute de 01,93% de l'indice All-Share a brûlé environ 9,2 milliards d'euros, il est assumé avant tout pour la sortie des fonds d'investissement internationaux. Hier Milan avait déjà perdu 12 milliards de capitalisation. 

Aujourd'hui, le Trésor a annoncé qu'il proposera le 12 août 7 milliards de BOT à 12 mois aux enchères et que le BOT trimestriel ne sera pas proposé. Le montant est amputé par rapport à celui des obligations arrivant à échéance : à la veille de la mi-août, 8,625 milliards d'obligations annuelles arrivent à échéance. 

Paris perd 1,36%, Londres -0,58% où la Banque d'Angleterre a laissé aujourd'hui ses taux inchangés à 0,5% et a maintenu le montant de l'assouplissement quantitatif pour soutenir l'économie égal à 375 milliards de livres. Francfort -1%. En Allemagne, la production industrielle a augmenté de 0,3% en juin par rapport au mois de mai précédent contre des attentes d'une hausse de 1,4%. Sur une base annuelle, il y a eu une diminution de 0,5 % avec une augmentation de 1,4 % sur une base mensuelle.

Les investisseurs sont incertains quant au scénario économique, surtout après les propos de Mario Draghi qui a souligné que les dernières données montraient un ralentissement du rythme de croissance. Le président de l'Eurotour, qui a laissé les taux inchangés lors de la réunion de politique monétaire d'aujourd'hui, s'est alors déséquilibré d'un coup de fouet à l'Italie : selon le numéro un de la Banque centrale européenne, la tendance négative de notre PIB a été déterminée par la "faiblesse de l'investissement privé », qui à son tour reflète « l'incertitude générale entourant les réformes économiques » : c'est pourquoi « le moment est venu pour les pays de la zone euro de céder la souveraineté à l'Europe en matière de réformes structurelles ». Comme pour dire : puisque vous ne pouvez pas le faire vous-même, laissez Bruxelles s'en charger pour vous.

Outre-mer, la musique semble désormais différente. Les demandes initiales de chômage aux États-Unis ont chuté de 14 289 à 300.000 4 la semaine dernière, dépassant les attentes des analystes pour une lecture de 293.500 XNUMX. La moyenne mobile sur quatre semaines, en revanche, a chuté de XNUMX XNUMX unités à XNUMX XNUMX unités. Des chiffres qui confortent l'hypothèse selon laquelle la Fed peut accélérer vers la réduction des aides aux marchés.

A Wall Street en revanche, le Dow Jones a chuté de 0,27%, le S&P500 de 0,14% et le Nasdaq est juste légèrement au-dessus de la parité +0,04%. Les tensions géopolitiques accrues, notamment la situation en Ukraine, pèsent sur les marchés mondiaux. Le pétrole WTI a chuté de 0,13 % à 96,79 $ par action. L'or est pratiquement inchangé à 1.308,5 XNUMX $ l'once.

A Piazza Affari, Moncler s'envole de 6,26% après un trimestre qui affichait une croissance soutenue de ses revenus à périmètre constant. Dans le sillage des doudounes colorées, la mode en ligne Yoox +2,89%, les chaussures Tod's +2,04%. Fiat se démarque également +1,39% après huit séances consécutives de baisses au cours desquelles il a perdu au total 17%. Le PDG Marchionne a tenté hier de minimiser le risque que trop de demandes de retrait fassent exploser la fusion Fiat-Chrysler.Parmi les partisans de l'opération, voulue par Exor avec ses 30% du capital, on compte de nombreux fonds de Blackrock et Ishare (le ETF contrôlés par le gestionnaire américain) mais en tête du front du non se trouve le gouvernement norvégien, avec ses 27 millions d'actions, dont un petit quota de la Banque centrale d'Oslo. Une myriade de fonds détenant des pourcentages préfixés du capital de Fiat sont contre l'opération, y compris les positions compactes des managers Gmo et Ssga. Toute personne n'ayant pas approuvé la fusion, y compris les absents, a jusqu'au 20 août pour exercer son retrait et obtenir 7,7 euros par action, contre un cours de bourse de 6,5 euros.

Si le déboursement pour Fiat dépassait 500 millions d'euros, la fusion échouerait et avec elle aussi le droit de se retirer. A Milan, les ventes ont surtout touché les banques. Le Bper a coulé de plus de 13% malgré l'annonce par le top management de l'institut du retour aux bénéfices au premier semestre pour 42,5 millions d'euros. Parmi les moins performants Bpm -7,83%, Banco Popolare -4,35%. Mps a laissé 3,6% sur le plancher en attendant la publication des comptes sur une bourse fermée. Unipolsai a été suspendu à la baisse et fermé de 3,27% après les comptes. D'autres blue chips comme A2a (-5,5%), Atlantia (-4,2%), Enel (-2,9%) sont également mauvaises.

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