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Merkel dément la Russie : "C'est la guerre en Ukraine"

La chancelière dément la Russie et tire la sonnette d'alarme sur l'aggravation de la guerre en Ukraine – Poutine : « Si je veux, je prendrai Kiev dans deux semaines » – Mais Lavrov se retient : « Il n'y aura pas d'intervention militaire russe en Ukraine. Moscou est pour une solution exclusivement pacifique »

Merkel dément la Russie : "C'est la guerre en Ukraine"

Il est évident que celui en Ukraine "n'est pas un conflit interne mais un affrontement avec la Russie". La chancelière allemande l'a dit Angela Merkel au Bundestag, réitérant qu'"il n'y aura pas de solution militaire au conflit" et que l'UE "prépare de nouvelles sanctions substantielles".

A Bruxelles, Merkel a été encore plus claire : malgré les efforts déployés pour maintenir ouvertes les voies diplomatiques, Poutine a rompu ses promesses et « se dirige vers une escalade militaire. Maintenant, il n'y a plus de limites à son imprévisibilité », parce qu'il agit poussé par le nationalisme, par la soif de consensus interne, et après l'Ukraine ce pourrait être la Lettonie et l'Estonie. 

Propos partagés par le Premier ministre polonais et nouveau président du Conseil de l'UE, Donald Tusk, qui dénonçait un certain "optimisme naïf" et, s'exprimant à Gdansk à l'occasion d'une commémoration de l'attaque allemande contre la Pologne, lançait un avertissement : "Septembre 1939 ne doit pas se répéter en Ukraine. Nous, Européens, devons apprendre du tragique septembre polonais et des années de la Seconde Guerre mondiale".

La Russie, pour sa part, tente de jeter de l'eau sur le feu. Le ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov il a assuré que le Kremlin ne veut pas la guerre : « Il n'y aura pas d'intervention militaire russe en Ukraine. Moscou est pour une solution exclusivement pacifique à cette crise très grave. Nous vous invitons à vous asseoir et à discuter, au lieu de menacer de sanctions. En tout cas, la Russie ne claquera pas la porte en cas de nouvelles sanctions occidentales et ne quittera pas l'OMC".

Cependant, le président sortant de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a révélé une phrase alarmante prononcée par Poutine: « Si je veux – a dit le président russe – je peux prendre Kiev dans deux semaines ».

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