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Marché immobilier, des signes de reprise malgré des prix inconnus

MONITEUR HYPOTHÉCAIRE INTESA SANPAOLO – Les agents immobiliers restent divisés sur l'évolution réelle des prix de l'immobilier, mais deux signes sont encourageants : le nombre de résiliations pour non-satisfaction de l'offre et de la demande est réduit et les délais de vente diminuent

Marché immobilier, des signes de reprise malgré des prix inconnus

Une enquête menée par la Banque d'Italie, Tecnoborsa et l'Agence territoriale7 montre que globalement, la tendance à l'amélioration des appréciations sur l'évolution des prix de vente s'est interrompue. En effet, au premier trimestre 1, tant la part des agents qui ont vu les prix baisser que celle des opérateurs qui les ont vus augmenter ont augmenté (pourcentage toutefois encore très faible). Dans le détail, la part des agents selon laquelle les prix du marché immobilier ont baissé au premier trimestre 2017 par rapport au trimestre précédent a augmenté de 5 points de pourcentage (atteignant 1 %), tout en restant nettement inférieure à celle découverte un an plus tôt.

Dans le même temps, cependant, la part de ceux qui ont enregistré une hausse des prix par rapport à fin 2016 a augmenté, atteignant 3,6 %, le point maximum équivalent à celui atteint au 3ème trimestre 2010. Dans le même temps, les anticipations de hausse des prix au 2e trimestre 2017, ils sont plus répandus parmi les agents (la part de ceux qui s'attendent à une hausse des prix s'élève à 3,7 %), bien que dans ce cas également compensés par une augmentation de la part de ceux qui s'attendent à une baisse des prix (à 26,4 % contre 23,8 % au trimestre précédent).

La conjonction de ces effets a entraîné l'équilibre entre les pourcentages de réponses indiquant des prix de vente en hausse ou stables et ceux indiquant des prix de vente en baisse ou en baisse (34,8 % pour les évaluations de prix réalisées, 10,1 pp de moins qu'à fin 2016 ; 47,2 % pour les anticipations de prix pour le 2ème trimestre, 5,2 pp de moins qu'en décembre 2016). Cependant, les agents ont continué à privilégier l'hypothèse de prix stables. à la fois en référence aux prix réalisés début 2017 (63,8%), tels que rapportés par les données Istat, et pour ceux attendus au 2ème trimestre (69,9%).

Malgré des indications mitigées sur les prix de vente, des signaux positifs ressortent de la réduction significative de l'incidence de l'inadéquation de l'offre et de la demande parmi les motifs de cessation de mandat, en particulier, la part des agences qui ont vu leurs clients renoncer à faire des offres d'achat en raison de prix trop élevés a baissé de 22,7 points à 43,3 %. Au cours des deux derniers trimestres, il y a eu un alignement de l'incidence de ce facteur dans les zones urbaines8 et non urbaines, alors que jusqu'au 3e trimestre 2016, cette cause avait plus d'impact dans les premières. Les prix proposés et demandés en Italie apparaissent donc plus conformes aux attentes des deux parties, malgré une légère augmentation de la décote moyenne appliquée au prix demandé (à 12,1% contre 11,6% fin 2016). Ceci est confirmé par la diminution du nombre d'opérateurs qui indique les attentes de prix plus favorables parmi les motifs de résiliation de la mission.

Un autre signe d'amélioration du marché réside dans la nouvelle baisse enregistrée dans les délais de vente, qui est passé de 7 mois et 21 jours fin 2016 à 7 mois et 3 jours début 2017. Une comparaison entre zones urbaines et non urbaines montre que les délais de vente ont toujours été plus longs pour ces dernières, mais dans le trois derniers trimestres, l'écart s'est resserré suite à la plus forte baisse des délais de vente en zone non urbaine. Par ailleurs, il faut noter qu'en milieu urbain elles sont passées sous la barre des 7 mois au cours des deux derniers trimestres.

Dans le même temps, la part des agents selon lesquels leurs clients ont décidé de les relever de leurs fonctions en raison du temps écoulé depuis le début du mandat a diminué, tombant à 14,9 % pour l'Italie et atteignant un nouveau plus bas depuis l'enquête a été lancée (mars 2009). Contrairement à ce qui a été observé pour les horaires des soldes, cette cause a un impact un peu plus important en milieu urbain (15,7 %).

Enfin, la part des agents selon lesquels leurs clients ont révoqué leur mission en raison de difficultés à obtenir un crédit immobilier diminue, à 24,1 % contre 25,5 % fin 2016, restant toutefois légèrement supérieur à celui d'un an plus tôt. En confirmation, le pourcentage d'achats adossés à des hypothèques reste élevé, autour de 80 %, surtout en zone non urbaine, où il atteint 81,6 %, tout comme le rapport moyen entre le prêt et la valeur du bien, déclaré en moyenne. égal à 73,3% et résultat supérieur (75,1%) dans les zones non urbaines que dans les zones urbaines (71,1%).

Début 2017, la part des agences ayant déclaré avoir vendu des logements au cours du trimestre retrouve les niveaux de mars 2016 (79,9 %), en légère baisse seulement par rapport au point maximum atteint fin 2016 (80,6 %). En revanche, le solde des réponses des agences se confirme à 67,7% qui déclarent avoir enregistré une augmentation des nouvelles missions par rapport à la période précédente (nombre de missions égal ou supérieur à la période précédente – nombre de missions inférieur missions), restant au plus haut au lancement de l'enquête (mars 2009).

Enfin, Les attentes des agents sont à nouveau plus optimistes, notamment pour la situation du marché immobilier à moyen terme. En référence aux anticipations pour le 2ème trimestre 2017, la part des agents qui s'attendent à une dégradation des conditions de marché a encore diminué, atteignant un nouveau plus bas (8,9%). Dans le même temps, le pourcentage de ceux qui s'attendent à une amélioration des conditions (27%) reste quasiment stable. Cela a permis au solde des réponses aux anticipations à court terme de dépasser le maximum atteint fin 2016, atteignant 18,1% (donné par la différence entre le pourcentage de répondants qui expriment des attentes d'amélioration de la tendance du marché et celui de ceux qui attendez-vous à ce qu'il s'aggrave).

Ils s'améliorent aussi attentes à moyen terme. Malgré une légère augmentation de la part des agents qui s'attendent à une dégradation de la situation du marché immobilier (revenu à 10% contre 8,4% fin 2016), la part de ceux qui s'attendent à une amélioration des conditions a augmenté de près de 6 points de pourcentage. (atteignant 49,5 %). En conséquence, le solde des réponses à moyen terme approche les 40%, revenant proche des niveaux atteints fin 2015.

Le solde est encore plus élevé, atteignant 46,4%, dans les zones urbaines, en raison d'une augmentation de la part des agents s'attendant à une amélioration des conditions du marché et, en même temps, d'une réduction du pourcentage de ceux qui s'attendent à une aggravation, atteignant un minimum point (7,4 %) depuis le lancement de l'enquête. Depuis un an, les anticipations sur le marché immobilier en zone urbaine sont bien meilleures que celles relatives aux zones non urbaines.

La dernière enquête Istat sur le climat de confiance le confirme une attitude plus prudente des consommateurs que celle observée sur la période entre le printemps 2014 et l'été 2016. Les réponses fournies dans la première quinzaine de juillet 2017 montrent une stabilisation substantielle de la part des particuliers ayant l'intention d'acheter un logement neuf dans les trois mois suivant l'enquête, qui s'établit à 2 %, en ligne avec la moyenne des deux enquêtes précédentes. (1,6 .2,3% en janvier et XNUMX% en avril). Cependant, ce pourcentage reste inférieur à celui observé en juillet des quatre années précédentes.

En revanche, la part des consommateurs ayant l'intention d'effectuer un entretien extraordinaire de leur logement actuel a légèrement augmenté, atteignant 12,3 % contre 10,9 % trois mois plus tôt, lorsqu'elle était tombée à son plus bas niveau depuis avril 2013. Le pourcentage reste inférieur à celui enregistré sur les mois de juillet de 2013 à 2016, les intentions de dépenses d'entretien extraordinaire apparaissent encore modérément positives, se positionnant au-dessus de la moyenne décennale (11 %).

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