"Il faut une réforme électorale sur la table immédiatement". C'est ce qu'a déclaré le numéro un de Fiat et Chrysler Sergio Marchionne de Washington en marge du Conseil pour les relations entre l'Italie et les États-Unis. Le problème de l'Italie peut être mesuré par le manque d'investissements directs.
Il y a une concurrence mondiale, « il y a des modèles de croissance, que l'Italie en choisit clairement un et le mène jusqu'au bout. Pas de compromis », a ajouté Marchionne. Le gestionnaire italo-canadien a évoqué les deux principaux modèles : celui expansif pour la croissance et la relance de la politique budgétaire, c'est-à-dire celui américain, et celui plus prudent représenté par l'Allemagne.
Parlant des activités industrielles des groupes Fiat et Chrysler en Europe, Marchionne a cité l'Espagne comme "un pays où nous n'avons pas de problèmes majeurs, il y a plus de dynamisme, de nombreuses réformes ont déjà été faites".
