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Manœuvre budgétaire : Meloni et Giorgetti se mettent en quatre pour maintenir le cap mais ce n'est pas suffisant pour la croissance

Avec sa deuxième loi de finances, le gouvernement Meloni dépasse un peu le budget pour garantir quelques miettes aux classes populaires, tout en reportant la croissance à un avenir à définir, mais une manœuvre de compromis ne contribuera pas à relancer l'Italie.

Manœuvre budgétaire : Meloni et Giorgetti se mettent en quatre pour maintenir le cap mais ce n'est pas suffisant pour la croissance

entre désinformation du gouvernement et la désinformation des médias sur manœuvre di équilibrer l’année prochaine, l’opinion publique risque de ne rien comprendre du tout. Pour commencer, il faut dire que tous les médias ont affirmé que la manœuvre implique un déficit supplémentaire de près de 16 milliards. De cette manière, le citoyen ordinaire, généralement distrait par d'autres besoins plus urgents, ne se rend pas compte que le déficit de nos comptes publics pour l'année prochaine est beaucoup plus élevé, près de 90 milliards (4,3% du PIB). C'est à peu près la dette supplémentaire qu'il va falloir demander au marché en plus du renouvellement des dettes venant à échéance qui se situe entre 300 et 400 milliards. Ce sont des chiffres bien plus inquiétants que les investisseurs devront évaluer.

Ensuite, il y a la confirmation que notre dette, qui équivaut à environ 140 % du PIB, n’est pas vouée à diminuer dans les années à venir. Et en effet, son maintien plus ou moins aux niveaux actuels est dû d'une part à un certain optimisme quant à la Prévisions de croissance du PIB et d'autre part sur la possibilité d'encaisser avec privatisations 20 milliards, ce n’est pas un chiffre facile à atteindre.

Une démarche Lean ne suffit pas à la croissance

Quanto tout 'l'impact de la manœuvre sur croissance on peut dire qu'il n'y aura pas d'amélioration. En effet, le soutien à la consommation devrait venir de la confirmation de la baisse des cotisations sociales déjà en place qui n'entraîne donc pas d'augmentation du bulletin de salaire mais évite une réduction, et d'autre part de la fusion des taux Irpef pour les bas salaires. des revenus qui coûteront plus de 4 milliards à l'État mais qui donneront aux citoyens un peu moins de 20 euros d'augmentation par mois. Le risque qu'avait déjà couru le gouvernement Prodi est celui de déplaire aux citoyens qui, au lieu d'apprécier le cadeau, se sentiront trompés par le gouvernement qui avait promis le ciel et la terre pendant la campagne électorale et qui a ensuite dû se limiter à donner quelques conseils. La situation ne change pas non plus avec les autres petites dispositions contenues dans la loi de finances avec le réduction de la redevance TV ou prime bébé.

Il aurait été bien préférable d'agir en conséquence de ce qui avait été dit par Giorgetti et par Meloni elle-même, selon lesquels nous sommes dans une période de soudure, qu'il n'y a pas un sou et qu'il suffit de faire quelques dépenses pour la sécurité et pour les chômeurs en confiant aux réformes la possibilité de stimuler les investissements privés et en maintenant évidemment un engagement fort dans l'utilisation des fonds européens Pnrr.

Le gouvernement se réveille sur la dette

Nous verrons ce qu'elle dit maintenant Commissione di Bruxelles et surtout le les agences de notation qui incitent les investisseurs à acheter nos titres. Le gouvernement espère probablement qu'en vue des élections européennes, la Commission fera preuve de compréhension et que la BCE pourra utiliser ses propres moyens pour maintenir le propagation à un niveau acceptable.

Au sujet de propagation Giorgetti, au lieu de se vanter du fait que le gouvernement n'est pas guidé par les marchés, devrait prendre note du fait que nous avons le différentiel le plus élevé par rapport aux Bunds allemands en Europe, plus grand encore que celui de la Grèce, le double de celui de l'Espagne et quatre fois celui de la France. Un point de spread n'est valable que pour l'année prochaine, compte tenu des quelque 400 milliards qu'il faudra demander au marché, au moins 4 milliards, qui deviennent 12 milliards en trois ans en renouvelant 1200 XNUMX milliards de dette. Rien que la faute de la BCE pour avoir augmenté les taux ! C'est le notre la dette publique que là pénalise par rapport aux concurrents.

Une manœuvre de compromis ne contribuera pas à relancer l’Italie

Un gouvernement courageux aurait dû dire clairement aux Italiens que cette année, toute l'attention serait concentrée sur allègement de la dette à la fois par la maîtrise du déficit et par une véritable pression en faveur La croissance du PIB nous en avons fini avec des réformes qui ne coûtent pas autant qu’une concurrence accrue. L'augmentation de la consommation aurait dû être confiée au changement du climat d'opinion dû à la confiance accrue dans notre avenir, à la nouvelle augmentation du nombre d'emplois et à l'afflux de capitaux étrangers.

Au lieu de cela, une fois de plus, nous nous présentons au monde avec les habituels compromis Style italien. Certes, par rapport au climat qui règne dans le pays et aux propositions qui viennent de l'opposition du Parti Démocrate et des 5 Étoiles (qui ne savent rien d'autre que proposer de nouvelles dépenses), Meloni et Giorgetti tentent d'ériger un barrage pour se défendre. de l'assaut des entreprises et des partis. Mais c’est justement un « salaire minimum » qui ne peut suffire à un gouvernement créé avec l’intention de « relancer la nation ».

1 commentaires sur “Manœuvre budgétaire : Meloni et Giorgetti se mettent en quatre pour maintenir le cap mais ce n'est pas suffisant pour la croissance »

  1. En réalité, la seule façon d’augmenter les recettes fiscales et le PIB avec notre fiscalité qui contrecarre la croissance professionnelle et favorise les noirs serait une réduction des impôts surtout pour les revenus les plus élevés afin d’encourager le retour des noirs. Au lieu de cela, en parfaite continuité avec les gouvernements de gauche, ils continuent de battre les classes les plus qualifiées et les plus instruites pour favoriser les pauvres habituels, une mesure qui n’aura aucun effet sur le retour de l’économie souterraine.

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