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Macron galvanise les marchés : gardez un oeil sur l'euro, la bourse et les obligations

La victoire de Macron au premier tour des élections présidentielles françaises renforce l'euro et les obligations d'État et donne un nouvel élan aux marchés boursiers malgré la baisse technique de 0,49% sur la Piazza Affari en raison du détachement des coupons de sept grandes entreprises - Rapports trimestriels arrivant de FCA et les assemblées générales Tenaris – Generali, Intesa Sanpaolo, Poste Italiane et Saipem pendant la semaine

Macron galvanise les marchés : gardez un oeil sur l'euro, la bourse et les obligations

Le pire scénario a été évité : Emmanuel Macron, avec 23,7% des voix, a remporté le droit de participer au scrutin pour la conquête de l'Elysée, avec une belle probabilité de succès face à Marie Le Pen, stoppée à 21,7%. Pour Macron, François Fillon (20.%) et Bemoit Hamon (5,8%) se sont exprimés. Les sondages prédisent un succès pour le leader d'En Marche avec 62% des voix contre le leader du Front National.

Les marchés peuvent pousser un premier soupir de soulagement en attendant le sprint final. La déclaration de Macron écarte le risque d'un effondrement de l'euro et d'une crise irréversible de l'Union européenne. Au contraire, le candidat à la présidence promet un engagement fort pour relancer la Communauté des 28. Ainsi, un vote en faveur de l'euro, des titres de dette français (et par conséquent, des BTP) se profile. Le vote galvanise les Bourses : cette fois, il n'y a pas eu d'effet de surprise.  

Pas seulement Paris. Le conseil d'administration se réunit à nouveau jeudi BCE. Mario Draghi, s'exprimant à Washington, a rappelé la nécessité de poursuivre la politique accommodante sur le front des taux d'intérêt. Une confirmation des choix de la Banque centrale est donc attendue, qui depuis avril a réduit les achats de titres sur le marché à 60 milliards par mois. Mais, comme il ressort du bulletin économique de la BCE, les distorsions provoquées par le QE commencent à se faire sentir : la pénurie de certaines obligations, notamment allemandes, provoque de fortes tensions sur les prêts garantis par des titres publics. Rien ne presse d'anticiper la fin du QE, prévue pour la fin de l'année, mais l'avertissement aux marchés est clair : la réduction des achats est vouée à se poursuivre.

La réunion de la Banque du Japon consacrée aux choix de politique monétaire se tiendra également jeudi. La conférence de presse du gouverneur Haruhiko Kuroda est prévue à la fin.

Samedi 29 la présidence Trump fête ses XNUMX jours. Il ne s'est pas passé grand-chose dans ce laps de temps, du moins en relisant les promesses électorales. Le président a pourtant promis une annonce "historique" sur le fisc cette semaine. Il est difficile de savoir de quoi il s'agit, étant donné que même le secrétaire au Trésor Stephen Mnuchin a déclaré qu'il était dans le noir. Au lieu de cela, il est certain qu'un accord entre la Maison Blanche et le Congrès sur le budget doit être trouvé d'ici vendredi, faute de quoi le financement des dépenses de l'administration publique sera bloqué.

Dans ce contexte, selon les prévisions, l'économie américaine bat son plein. Au cours de la semaine, les données du premier trimestre devraient signaler une hausse de 1,1% contre les 2,1% précédents.

Wall Street se concentrera sur l'examen des 194 rapports trimestriels dus aujourd'hui jusqu'à vendredi. Il s'agit notamment de Mc Donald's, Chipotle, Lockheed Martin, Amazon, Microsoft et Twitter. La semaine pour les entreprises européennes a également été intense. Les comptes de Banco de Santander et Crédit Suisse (mercredi 26), Total (jeudi) et Ubs (vendredi) sont programmés.

"La dette s'est stabilisée, mais le risque politique pèse". C'est ainsi que le ministre de l'Economie Pier Carlo Padoan a commenté la dégradation de la note de l'Italie par Fitch de 'BBB+' à 'BBB', avec une perspective « stable ». A la base du bilan, explique l'agence internationale dans une note, se trouvent les risques politiques pour notre pays, la faiblesse de la croissance et le retard dans la consolidation des comptes. 

Aujourd'hui aura lieu la vente aux enchères de ctz e btpei, suivie mercredi par l'émission de bons du Trésor à 27 mois. L'offre d'obligations à moyen et long terme en fin de mois (y compris la nouvelle obligation à dix ans) est prévue le jeudi XNUMX.

Aujourd'hui sera un jour de coupon pour sept grands noms de Piazza Affari : l'opération entraînera une baisse technique de 0,49 % à l'ouverture sur l'indice Ftse Mib. En fait, ils échangeront ex-dividendes en bourse Eni, qui détachera le solde du dividende de 2016 pour 0,40 euro par action, Ferrari (0,635 euro), Banca Mediolanum (0,24 euro), Cnh Industriel (0,11 euros), Prysmian (0,43 euro), Recordati (0,35 euro) e Finecobank (0,28 euro) qui distribuera dans les jours suivants aux actionnaires les coupons relatifs à l'exercice écoulé. En dehors du Ftse Mib ils détacheront le dividende parmi les autres Piaggio (0,055 euros), De 'Longhi (0,80 euros) et Autoroutes du Sud (0,60 euro).

Une semaine pleine de rapports trimestriels pour Piazza Affari aussi : nous commençons aujourd'hui avec Fiat Chrysler et Tenaris; Jeudi sera le tour de Cnh Industriel e stm. Les réunions de Generali, Intesa San Paolo et Poste Italiane auront lieu le jeudi 28. Vendredi sera le tour de Saipem.

Pleins feux sur Atlantia. Le PDG Giovanni Castellucci a déclaré que la fuite de nouvelles sur l'éventuelle transaction avec Abertis a conduit à une accélération du processus et que l'acquisition d'Abertis ne peut se faire qu'à l'amiable et sans mettre en péril la capacité actuelle du groupe à rémunérer les actionnaires avec un promis un dividende croissant. Fitch a abaissé la notation du nouveau programme d'émission à moyen-long terme (EMTN) d'Atlantia de 3 milliards à 'BBB+' de 'A-', avec une perspective stable.
(Mise à jour à 9,30h24 le lundi XNUMX avril)

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