Partagez

Londres 2012, l'Italie termine sans or mais avec 5 podiums : huitièmes au tableau des médailles, Pékin s'améliore

Les médailles d'or sont les mêmes, mais il y a une médaille de bronze de plus : malgré des prémisses en légère réduction d'effectifs, l'expédition bleue améliore les résultats de Pékin 2008 et s'affirme résolument dans le top dix, derrière la France – deux médailles d'argent (Cammarelle et Settebello ) et trois bronzes (volley-ball, gymnastique rythmique et VTT)

Londres 2012, l'Italie termine sans or mais avec 5 podiums : huitièmes au tableau des médailles, Pékin s'améliore

L'Italie clôt les JO de Londres égalant les médailles d'or de Pékin 2008, huit, et améliorant le total général d'une médaille, de 27 à 28. Résultat positif, légèrement au-dessus des attentes qui parlaient de 25-26, et proche du seuil du grand succès, ces 30 médailles jugées presque inaccessibles à la veille mais qui à ce stade, compte tenu de certaines médailles "en bois" qui crient encore vengeance (voir Cagnotto et Ferrari), étaient vraiment à portée de main. L'Italie termine ainsi huitième du tableau final des médailles, juste derrière la France et fermement dans le top dix devant la surprenante Hongrie et la très décevante Australie.

Parmi les dix premiers, le Japon, la Hollande et l'Ukraine, tandis que des nations comme l'Espagne et le Brésil sont même au-delà de la vingtième place, derrière même l'Iran et la Jamaïque. Le classement est remporté par les États-Unis, avec un net avantage sur la Chine tant en termes de médailles d'or que de médailles totales. En effet, le géant asiatique a failli être miné par les hôtes très galvanisés de la Grande-Bretagne, auteurs d'un exploit historique avec 65 médailles dont 29 d'or, qui a permis aux athlètes de Sa Majesté de ne laisser que la Russie hors du podium.

Aucune médaille d'or n'est arrivée le dernier jour mais toujours cinq médailles: rien que le premier jour, samedi 28 juillet, tant de victoires ont été remportées, avec deux médailles d'or, deux d'argent et une de bronze. L'Italie finit donc comme elle avait commencé, même s'il manquait cette fois la couleur la plus précieuse et 2 argents et 3 bronzes sont arrivés.

Les deux deuxièmes places sont celles du boxeur Robert Cammarelle dans la catégorie des super-lourds, qui ne perd en finale face au britannique Joshua que pour le verdict du jury, considéré par beaucoup comme scandaleux mais en réalité simplement discutable, et le Settebello, auteur d'une chevauchée triomphale dans ce tournoi de water-polo, éliminant d'abord les champions tri-olympiques en charge de la Hongrie puis la très favorite Serbie, pour ensuite se rendre en finale face à la Croatie de l'ex-entraîneur Rudic 8-6.

C'est vraiment dommage, mais c'est quand même un beau podium pour un sport qui a toujours beaucoup donné aux expéditions olympiques italiennes, et cette fois il avait aussi pour tâche de "économiser" le budget des sports collectifs, qui a un peu échoué entre les non-qualificatifs et les premières éliminations ici à Londres, notamment chez les femmes.

Une autre médaille d'équipe était lui splendide bronze (avec moins de regrets que le water-polo) de l'équipe nationale masculine de volley-ball, qui la veille n'était pas trop accrédité mais au contraire en battant étonnamment les champions en titre des États-Unis en quart de finale, il est ensuite allé se battre pour le podium (dédié entièrement à Vigor Bovolenta, un ancien bleu décédé quelques mois il y a) avec la Bulgarie. Un joli bronze, après la quatrième place à Pékin, qui scelle la cinquième demi-finale consécutive remportée par le volley aux Jeux.

Un autre bronze du jour, et celui-là est historique, est celui de Marco Aurelio Fontana en VTT. Le cycliste lombard, auteur d'une fin de course héroïque et même un peu comique après la rupture de la selle qui l'obligeait à pédaler toujours relevé, a remporté la première médaille masculine de l'histoire du VTT italien aux JO, après le doublé d'or par Paola Pezzo en 96 et en 2000.

Enfin, le exercice extraordinaire des papillons bleus de la gymnastique rythmique: la Russie était inaccessible, la deuxième place était à portée s'il n'y avait pas eu une petite mais décisive erreur au ruban, mais le bronze conquis par Elisa Blanchi, Elisa Santoni, Romina Laurito, Anzhelika Savrayuk, Marta Pagnini et Andreea Stefanescu cependant, elle reste l'une des plus belles médailles remportées durant ces deux semaines. Une véritable œuvre d'art, construite au fil des années avec un travail acharné et un esprit d'équipe difficile à trouver dans d'autres sports. Un vrai régal pour les yeux et un podium qui arrive pourtant après l'amère déception de Pékin.

Passez en revue