LA CHINE ET ATHÈNES RACHAT TRAÎNENT LES SACS
LA PROPAGATION COUPE LES 300 POINTS. FREINS WALL STREET
C'était le jour des records. L'euro il a franchi la frontière de 1,30 sur le dollar. Mais surtout, le spread Btp/bund est repassé en dessous de 300.
Piazza Affari est absente de l'appel, qui a également franchi le mur des 16 0,3 points en cours de séance puis retombé à +0,16% sur la vague de doutes de Wall Street. En Europe en revanche, les indices sont tous positifs : Londres +0,34% Paris gagne 0,37%, Francfort XNUMX%.
L'euro profite du dollar et franchit le seuil psychologique des 1,300 : le taux de change est de 1,305 contre 1,298 vendredi soir.
En ce qui concerne le dette souveraine, la périphérie de l'Europe se rapproche du centre. Le BTP 10 ans passe à 4,37% (-12 points de base), au plus bas depuis novembre 2010. Le Bund s'affaiblit, le rendement remonte de 3 points de base à 1,42%. L'écart se resserre ainsi de 15 points de base à 294 points de base, le plus bas depuis mars 2012.
Tout en attendant les décisions duEurogroupe qui devrait donner le feu vert aux fonds (39,5 milliards d'euros) à allouer au sauvetage des banques européennes.
Cette euphorie a deux explications. Tout d'abord, la Grèce a donné ce matin son feu vert au rachat de ses 10 milliards d'euros d'obligations destinées à réduire la dette publique, définissant entre autres une fourchette de prix supérieure aux prévisions initiales : le prix minimum est fixé dans une fourchette de 30,2 % - 38,1% et le prix maximum dans la fourchette 32,2% - 40,1% du nominal selon l'échéance des 20 séries de titres faisant l'objet du rachat.
En outre, les marchés ont réagi positivement aux données entrantes en provenance de Chine: l'indice manufacturier se redresse pour le deuxième mois consécutif, confirmant que la stagnation de la deuxième économie de la planète est derrière nous.
Wall Street est plus prudent : Dow Jones -0,23 %, S&P -0.08 % et Nasdaq +0.04 %.
L'indice ISM de novembre sur le secteur manufacturier américain a chuté plus que prévu à 49,5 contre 51,7 en octobre, les attentes étaient de 51,4 au-dessus de la barre des 50 qui marque la fracture entre l'expansion et la contraction économiques. Mais surtout, les négociations entre la Maison Blanche et les Républicains sur le « fiscal cliff » américain semblent dans l'impasse, après que les dirigeants du parti majoritaire au Congrès ont rejeté la proposition du secrétaire au Trésor, Tim Geithner, car selon à eux « trop focalisés sur les hausses d'impôts ».
A Milan, la meilleure puce bleue est Mediaset + 6,69%.
Il se dégonfle partiellement en finale rallye bancaire. Unicredit + 2,23% (de 3,5%), Banco Popolare +0,44%, Intesa +0,93% (de +3%) , Ubi Banca + 1,53 (de 2,8%).
Ils montent Rafraîchissements +0,66% et les compagnies pétrolières Tenaris +0,59% et Saipem + 0,12%.
Fiat baisse de 0,79% (malgré le nouveau record de ventes de Chrysler) %, Fiat Industrial -0,12 % %, Pirelli -0,11 %, Finmeccanica -0,45 % et StM -1,43 %.
Comme prévu, le front des actionnaires publics de SEA se décompose. Le conseil d'administration d'Asam (Province de Milan) a décidé de procéder à la vente aux enchères de 14,56% du capital de la mer. Nous partirons de 160,1 millions, soit une valeur unitaire de l'action égale à 4,40 euros. L'attribution, explique la note d'Asam, "aura lieu en faveur du sujet qui aura formulé la meilleure offre" mais il y a aussi la possibilité de présenter des offres à la baisse.