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Livrets d'épargne, une loi pour éviter les arnaques bancaires

L'avancement d'un projet de loi débute cette semaine en commission des finances du Sénat, en seulement trois articles, pour préciser clairement le droit du titulaire d'un livret d'épargne à faire rembourser par la banque les sommes qui y sont contenues et les modalités de début de prescription

« Clarifier clairement et sans ambiguïté le droit du titulaire d'un compte d'épargne de se faire restituer par la banque les sommes qu'il contient et les modalités relatives d'effet de la prescription du droit des déposants au remboursement des sommes qui leur sont dues » : tel est l'objectif d'une projet de loi que le Comité sénatorial des finances commence à examiner cette semaine.

L'initiative législative - telle que retracée dans la présentation du projet de loi - s'inspire litige opposant le titulaire d'un livret au porteur ouvert en 1965 à l'une des principales banques nationales, qui priverait le déposant de la possibilité de recouvrer ce crédit, invoquant diverses raisons (limitation, expiration des délais de tenue de la documentation comptable du livre).

Une suite est née appels, jugements et contre-jugements. Voici donc le projet de loi, de seulement 3 articles, qui vise à mettre enfin un point. Premièrement, il est établi que "lorsque dans le contrat d'ouverture d'un livret d'épargne bancaire les parties n'ont pas prévu d'échéance pour le contrat lui-même, la banque doit restituer les sommes déposé dans le livret lui-même à la demande du déposant ».

Ce point étant précisé, il est alors précisé - aux fins de la prescription - qu'« en l'absence d'expression de la volonté de la banque de se rétracter du contrat, le droit au remboursement du crédit se prescrit par dix ans à compter de la date de la demande de remboursement par le déposant" .

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