Partagez

Le trimestre américain ralentit les Bourses mais l'euro, l'or et le pétrole se redressent

Les rapports trimestriels des entreprises américaines freinent Piazza Affari après le rallye de 14% des dix derniers jours - L'euro monte face au dollar et l'or, après six séances à la baisse, et le pétrole se redresse - Aujourd'hui, nous verrons si, après la baisse du hier, les banques ont de l'oxygène pour rebondir – A contrasté la tendance des valeurs industrielles et du luxe.

Le trimestre américain ralentit les Bourses mais l'euro, l'or et le pétrole se redressent

COMPTES AMERS POUR LA TECH : APPLE -7 %, MICROSOFT -4 %. EN EUROPE LE TAUREAU TIENT EN ATTENDANT LE VOTE A ATHÈNES

Warren Buffett a publié une déclaration annonçant que la nouvelle de son intérêt pour l'achat d'une île grecque est "un canular complètement fabriqué". Pendant ce temps, non moins improbable mais vraie, vient la nouvelle de la promotion de la notation d'Athènes par S&P : de CCC- à CCC+, c'est-à-dire toujours dans la zone par défaut mais avec un peu d'espoir. Qui sait si cela aidera Alexis Tsipras dans la bataille parlementaire d'aujourd'hui pour l'approbation des mesures plus strictes convenues avec l'Eurogroupe.

Les marchés, quant à eux, ont déjà « digéré » le dépassement du Grexit. Les projecteurs des marchés se sont déjà déplacés vers le haut du trimestriel américain, avec un œil sur la reine des listes de prix : Apple.

LA POMME DÉCEPTE WALL STREET : 66 MILLIARDS DE CAPITALISATION PERDUS

La réponse du marché aux résultats post-échange d'Apple a été négative. L'action Apple perd 7% contre des résultats conformes aux prévisions des analystes : bénéfice de 1,85 dollars par action (1,81 estimation), revenus de 49,6 milliards (contre 49,31). Il n'y a donc pas eu de bonne surprise, comme beaucoup s'y attendaient. De plus, l'iPhone et l'iWatch se sont vendus moins que prévu. 47,53 millions d'iPhones contre une prévision de 48 à 49 millions d'unités. L'oWatch (2,64 millions d'unités vendues) n'a pas non plus atteint l'objectif (3 millions). L'action a brûlé 66 milliards de capitalisation dans les après-midi.

Le verdict pour Microsoft -4% après Bourse a également été négatif. La dévaluation de Nokia et la chute des revenus des licences de logiciels pour PC, liée à la baisse des ventes d'ordinateurs personnels, pèsent sur les résultats du géant du logiciel. D'où une perte de 3,2 milliards de dollars, la pire en un trimestre également affecté par la force du dollar. La baisse de Yahoo a été plus modeste -1,84% : les bénéfices ont chuté mais le chiffre d'affaires a augmenté.

Hier Wall Street avait déjà pris du recul hier sous la pression des ventes d'IBM (-5%) et United Technologies (-7%). Le Dow Jones a perdu 0,99%, S&P -0,43%. Le Nasdaq a mieux résisté -0,21%. Dans le sillage des notes négatives venues des USA et d'Europe, la série positive de Tokyo -1,3% et Sydney -1,1% s'interrompt. Positifs Shanghai +0,2% et Shenzhen +1,2%.

L'OR ET LE PÉTROLE, UN MINICONSEIL

Rebond de l'or et du pétrole. Le métal jaune, après le plongeon de lundi (-6%) s'échangeait à 1.106 dollars l'once (+0,6%). Le pétrole brut WTI repasse au-dessus du seuil des 50 dollars le baril. Brent à 57,1 dollars (+0,9%). La reprise du pétrole a aidé la tenue de Eni inchangé. Ils montent Saipem +1,7% et Tenaris +1,4 %. Les difficultés de Wall Street favorisent le rebond de l'euro qui dépasse le niveau de 1,09 contre dollar.

DIAPOSITIVES DE MILAN. VENTES SUR BTP

Hier, il a pris des bénéfices sur les marchés boursiers européens après les forts rebonds consécutifs à l'accord avec la Grèce. Piazza Affari a clôturé la séance avec une baisse de 1,32%, la plus marquée parmi les listes européennes. Francfort a clôturé en baisse de 1,12 %. Pertes fractionnées cependant pour le CAC parisien -0,7% et le FTSE 100 londonien -0,29%. Selon Morgan Stanley, cependant, "la volatilité provoquée par la Grèce a ramené de nombreux marchés périphériques à des niveaux attractifs". Fortes ventes l'après-midi également sur les BTP : le taux 1,96 ans est passé à 1,87% (contre 118% le matin). L'écart s'est élargi à XNUMX points de base.

ATHÈNES, AUJOURD'HUI LE VOTE DES DEMANDES DE BRUXELLES

Le gouvernement grec a présenté hier au Parlement la deuxième tranche de réformes demandées par les créanciers comme condition préalable au plan de sauvetage du pays. Les mesures mettent en œuvre les nouvelles règles de l'UE pour le sauvetage des banques en difficulté, le soi-disant renflouement interne, et une réforme du système de justice civile, dans le but d'accélérer les processus et de réduire les coûts. Les négociations entre Athènes et Bruxelles commenceront immédiatement après le vote du Parlement sur la nouvelle tranche de réformes, qui aura lieu demain, et qui se terminera le 20 août.

Surtout, les valeurs bancaires, en retrait après le feu d'artifice de ces derniers jours, ont influencé la tendance baissière de Piazza Affari. Les actions les plus spéculées se retiennent compte tenu du risque attendu du Popolari. Bper -3,03% a mené les baisses du compartiment, suivi par Bpm -2,7 %. En baisse également Banco Popolare -2,1% qui a lancé avec succès l'obligation senior d'un milliard à cinq ans avec un rendement fixé à 240 points de base.

Les Grands sont aussi sous pression : Intesa Sanpaolo –2,3 %, Unicredit –1,6 %, Mediobanca –1,2 %. Mont Paschi -0,64 % de dégâts limités. En gestion d'actifs, il corrige Azimut -2,7% : Main First a réduit son objectif de cours de 25 à 19 euros.

ZALANDO FAITES GLISSER YOOX VERS LE BAS. ACHAT FORT DE FERRAGAMO

Courant alternatif pour les valeurs du luxe, malgré le coup de pouce favorable d'Hermès qui a annoncé une hausse de 20,6% de ses ventes au premier semestre, grâce à la demande du Japon et à la faiblesse de l'euro.

Ferragamo clôture en hausse de 0,8 %. Le courtier américain Raymond James a relevé la note à l'achat fort à partir de la surperformance. L'objectif de cours passe de 33 à 27 euros.

Au lieu de cela, il ferme yoox -3% le jour où l'assemblée générale a donné son feu vert à la fusion avec Net-a-Porter annoncée en mars. A l'issue de l'opération, le géant Richemont détiendra 50% du capital de la nouvelle société mais seulement 25% des droits de vote. L'assemblée a également approuvé une augmentation de capital pouvant aller jusqu'à 200 millions d'euros réservée à l'entrée de nouveaux actionnaires stratégiques encore à identifier.

L'accident de Francfort par Zalando -5%, sur lesquels pèsent les ventes contre remboursement : en Allemagne et en Suisse il est possible de payer avec cette formule à réception de la marchandise. Le résultat est que le chiffre d'affaires augmente mais que la rentabilité diminue. En terrain positif Tod +0,9 %. Faible Moncler -0,4 %. Le ralentissement du dollar pèse Luxottica -2,02%.

EXOR FISSURE LA RÉSISTANCE DE PARTNER RE 

L'écurie Agnelli est faible. Ralentissez votre course Fiat Chrysler -0,77%. CNH -1% fermé malgré la promotion de Natixis qui a relevé l'objectif de cours à 10 euros contre 9,3, confirmant la recommandation d'achat. Faible aussi Exor -1,6%, qui a réussi à obtenir une ouverture de PartnerRe pour entamer une phase de due diligence, Le conseil d'administration de la société américaine a admis que la dernière offre de la holding turinoise "pourrait probablement aboutir à une proposition supérieure" par rapport au précédent accord de fusion avec Axe Capital.

ASTALDI-DE LONGHI. LES ENTREPRISES MULTINATIONALES DE POCHE ARRIVENT AU CENTRE

Il convient de noter l'attrait de De Longhi +3,5 % qui a établi un nouveau record historique. Les résultats du deuxième trimestre soutiennent la progression de la multinationale de poche de Trévise : les revenus consolidés du premier semestre se sont élevés à 791 millions d'euros, en hausse de 12,9 % sur un an (7,9 % à taux de change constants) tandis qu'au deuxième trimestre la croissance a été 16,6% (9,6%) avec un chiffre d'affaires de 422 millions d'euros, grâce au boom de la zone Asie Pacifique.

Marquez le rythme Astaldi -0,3% qui a également signé hier un contrat pour la conception et la construction de deux lots de l'autoroute Moscou-Saint-Pétersbourg en Russie, pour un total de 140 kilomètres. Le montant total du contrat s'élève à 68 milliards de roubles, soit environ 1,1 milliard d'euros. La part revenant au groupe Roman est égale à 50%, soit 550 millions d'euros.

Passez en revue