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Les bourses s'accrochent à Wall Street. Atlas 2 prêt pour Mps

Le vent américain, soutenu par le record de Wall Street, par les données sur l'emploi et par la crise Trump, répand également la confiance dans les bourses européennes - les banques italiennes tentent de se redresser et le fonds Atlante 2 prépare l'opération MPS : déjà prêt 2,4, 22,4 milliards d'euros - Depuis le début de l'année pourtant, Piazza Affari est toujours en baisse de XNUMX% - Coup de projecteur sur Mediaset sans les lest milanais

Les plus hauts de Wall Street repartent, tirés à la hausse par les excellentes données sur l'emploi. Le vent favorable venu d'outre-mer devrait assurer un début de semaine financière positif, à l'exact opposé de ce qui s'est passé il y a douze mois, lorsque la dévaluation du renminbi, conjuguée à une nouvelle chute massive de la bourse de Shanghai, nous a fait perdre le sommeil. pendant des semaines aux managers et aux investisseurs, inquiets que la fin du monde (financière, bien sûr) approche.

Pour autant, le climat plus favorable n'occulte pas les problèmes qui se profilent à l'horizon de l'Europe, aux prises avec les problèmes d'une croissance qui non seulement ne décolle pas mais qui, grâce au Brexit, selon les marchés, s'éloigne de plus en plus. Qu'il suffise d'évoquer les conditions de l'émission de Vodafone vendredi, la première après les décisions de la Banque d'Angleterre : le géant des télécommunications a fait le plein d'une obligation à 40 ans au taux de 3,01 %.

Bruit des importations en Chine. EN 2016 MILAN EN BAISSE DE 22,4%

La forte croissance de l'emploi aux États-Unis favorise un départ haussier pour les bourses.

– L'Asie progresse : à Tokyo l'indice Nikkei est en hausse de 2,1%, à Hong Kong de +1,2%. Faible Shanghai -0,1 %. En juillet, les exportations chinoises ont chuté de 4,4 %. Mais ce qui est impressionnant, c'est l'effondrement inattendu des importations : -12,5 %.

– Les prix du pétrole ont augmenté ce matin : Brenta 44,93 dollars, Wti 41,90.

- Ouverture attendue en hausse ce matin également pour les bourses du Vieux Continent. Le rallye de vendredi dernier n'a pas suffi à ramener le bilan de la semaine dans le positif. Grâce au fort redressement des banques, l'indice FtseMib a progressé vendredi dernier de 2,4%, mais la performance des cinq dernières séances est en baisse de 1,4%. La perte depuis le début de l'année est de -22,4%. L'indice global des bourses européennes Stoxx600 a clôturé la semaine sur une baisse de 0,2% (-6,7% depuis le début de l'année). 

- Les exploits de Wall Street soutiennent la hausse : vendredi, l'indice S&P 500 +0,86% et le Nsdaq +1,06% ont établi de nouveaux records.

- A l'origine du boom de la bourse et du dollar (+0,8% à 1,108 contre l'euro) ainsi que de la baisse de l'or (-1,7% par rapport au maximum) a été la croissance surprenante de l'emploi américain : 255 nouveaux emplois , contre les 180 XNUMX attendus.

TRUMP PARIE SUR L'ÉCONOMIE, LE PIB ITALIEN VENDREDI

La première rencontre entre Vladimir Poutine et le président turc Recep Erdogan tient le terrain dans l'actualité internationale. Aussi:

- Ce soir, Donald Trump, en crise de consensus dans la maison républicaine, illustrera son programme économique au Detroit Economic Club. Parmi les propositions figurent des allégements fiscaux pour les entreprises qui rapatrient leur production aux États-Unis et des tarifs protecteurs contre la Chine.

– En prévision de l'élection, la possible hausse des taux, envisageable après la reprise en cours, tient la table. Wall Street, en quête de confirmation sur l'amélioration de la situation économique, se concentrera sur les comptes trimestriels des géants de la distribution (Macy's), du luxe (Michael Kors) et du divertissement (Walt Disney)

– Attention aux données sur l'évolution de la consommation, qui passe de +0,6 à +0,4% en raison du ralentissement des ventes de voitures. L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan, attendu vendredi, devrait s'améliorer.

– Cependant, il est peu probable que quoi que ce soit bouge avant la prochaine réunion de la Fed (21 septembre). Mais, comme d'habitude, pour comprendre les tendances des banquiers centraux, il sera important de suivre la réunion de Jackson Hole, prévue fin août.

– En Europe, les projecteurs sont braqués sur la production industrielle. On commence aujourd'hui par l'Allemagne, demain c'est au tour de la Grande Allemande, suivie de la France mercredi. Mardi de celui de la Grande-Bretagne. Mercredi espace pour la production industrielle. Les prix à la consommation français et italiens et les demandes hebdomadaires de chômage aux États-Unis sont publiés jeudi. Les données sur le PIB européen, y compris l'Italie, et celui de la zone euro sont attendues vendredi.

– En Italie, l'enchère des Bots 12 mois pour 6 milliards tient la cour. En revanche, l'offre de titres à moyen-long terme n'est pas envisagée.

 

ATLANTE 2, UN ACTIF DE 2,4 MILLIARDS POUR LE DÉFI MPS

Travaux d'Atlas deuxième acte. Avec l'assemblée générale d'aujourd'hui, la nouvelle Veneto Banca, contrôlée à 97% par le fonds Atlante, démarre. Entre-temps, l'action de nettoyage de la souffrance de Popolare di Vicenza a commencé, un autre grand défi confié à la structure dirigée par Alessandro Penati.

Maintenant commence le défi le plus délicat : le soutien à Monte Paschi, -17% en Bourse la semaine dernière, malgré l'interdiction des ventes à découvert restée en vigueur. Attante 2 devra notamment assumer le rachat d'une partie des créances douteuses (27,2 milliards) de Mps, une société à réaliser avec l'apport de JP Morgan, également impliqué dans la partie equity de l'opération. . La tâche ne sera pas aisée : la levée de fonds du fonds s'est achevée aujourd'hui. Atlante 2, un véhicule privé (mais étoffé par les fonds de Sga, l'ancienne bad bank de Banco Napoli et par la présence de la CDP) pourra compter sur 2,4 milliards, dont 800 millions hérités d'Atlante 1. Le chiffre est inférieur à l'objectif déclaré de 5 milliards, ce qui pourrait favoriser de nouvelles vagues de pessimisme. Mais "l'opération courageuse" (selon la définition d'Alberto Nagel) peut compter sur le soutien d'une partie de la finance internationale, et pas seulement de JP Morgan.

Non moins importants, après une semaine sur les montagnes russes, sont les tests pour d'autres instituts de premier plan ciblés au cours des cinq dernières sessions : Ubi -12,9% Banco Popolare -11,7% Unicredit -10,9% Pop.Milan -10%. 

SOUS LES PROJECTEURS MEDIASET (SANS AC MILAN)

La vente de Milan à un consortium chinois aura-t-elle des conséquences pour Mediaste ? Apparemment non. Mais la cession renforce incontestablement la situation financière de Fininvest engagé dans le bras de défaut avec Vivendi. Entre-temps, le conflit entre Vincent Bolloré, deuxième actionnaire de Mediobanca derrière Unicredit, et le groupe Berlusconi (lui-même membre du pacte syndical Piazzetta Cuccia) a déclenché les spéculations de la saison sur l'équilibre de nos finances. Au point d'émettre l'hypothèse de l'avancée du financier breton sur Generali (qui sera marié à Axa) suite à une alliance avec Unicredit. Mais aussi le veto de Matteo Renzi, bien décidé à éviter un nouveau coup d'État italien de Bolloré, partenaire des contrôleurs de Telecom Italia.

On ignore le bien-fondé de ces « indiscrétions » qui, en tout cas, contribuent à maintenir l'attention du marché à un niveau élevé.

ENI-EXXON, AUJOURD'HUI EXAMEN EN BOURSE POUR L'ACCORD DU MOZAMBIQUE

Une grande attention mérite Eni qui, au cours du week-end, a conclu les longues négociations avec un accord pour vendre à Exxon Mobil une participation de plusieurs milliards de dollars dans le projet de développement d'un champ de gaz naturel liquéfié au Mozambique.

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