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Lavoro, Monti: "La question est close sur l'article 18"

Seule la CGIL s'oppose à la nouvelle version de l'article 18 - Monti : "Personne n'a de droit de veto" - Camusso : "Proposition déséquilibrée" - Réunion finale jeudi - Recours probable à la loi d'habilitation - L'actualité : réintégration uniquement pour licenciements discriminatoires, contrats de apprentissage permanent, amortisseurs sociaux pleinement opérationnels depuis 2017.

Lavoro, Monti: "La question est close sur l'article 18"

"Tous les partenaires sociaux sont d'accord sur l'article 18 dans la nouvelle formulation, sauf la CGIL qui a exprimé une position négative. Nous sommes désolés, mais pour nous l'affaire est close". Avec ces mots le premier ministre Mario Monti a clos les négociations sur le chapitre le plus controversé de la nouvelle réforme du travail, celui concernant les licenciements. Ainsi se termine le très long marathon de négociation. La dernière réunion entre le gouvernement et les partenaires sociaux est fixée à jeudi après-midi au Palazzo Chigi, mais la question de la flexibilité du départ ne fera plus l'objet de négociations.

Le professeur a souligné qu'à la table de consultation personne "n'a de droit de veto" et que "il n'y a pas eu et il n'y aura pas d'accord signé entre le Gouvernement et les partenaires sociaux". Cependant, le ministre Fornero a garanti que le dialogue se poursuivra également dans la phase d'écriture des règles. Dans tous les cas, "les textes seront clos d'ici vendredi". La réforme arrivera alors au Parlement, probablement sous une forme nouvelle pour cet Exécutif : non pas le décret, mais la loi d'habilitation. Un choix sur lequel pèsera l'avis du président de la République.

Voyons quels sont les points fondamentaux de la nouvelle disposition. Il y a trois piliers : la révision de l'article 18, la reformulation des contrats et la restructuration des filets sociaux.

ARTICLE 18 : AUCUN REMBOURSEMENT POUR LICENCIEMENT ÉCONOMIQUE OU DISCIPLINAIRE

La réintégration n'est prévue que pour les licenciements discriminatoire, mais il est également étendu aux entreprises de moins de 15 salariés. Pour les licenciements motivés économique seule l'indemnisation arrivera, entre un minimum de 15 et un maximum de 27 mois. Feu vert au "modèle allemand" plutôt pour les licenciements disciplinaire: le juge décidera si le travailleur a droit à la réintégration ou à une simple indemnisation, qui dans ce cas également ne peut excéder 27 mois (quelle que soit la durée du procès).

"Ayant construit une règle qui ne prévoit pas de réintégration sur les licenciements subjectifs en cas de nullité du licenciement - a commenté la dirigeante de la CGIL, Susanna Camusso – on perd l'effet dissuasif de l'article 18. Je pense qu'il est clair que c'est une proposition totalement déséquilibrée et loin de toutes les suggestions qui ont été faites ».

CONTRATS : DE L'APPRENTISSAGE AU RECRUTEMENT

Le contrat est « subordonné au temps indéterminé il devient celui qui domine les autres pour des raisons de productivité et de liens entre les travailleurs et les entreprises », a expliqué Fornero. Avec un'taux de 1,4% sur les contrats à terme, la précarité des travailleurs deviendra plus coûteuse pour les entreprises, qui pourront cependant, en cas de stabilisation, récupérer une partie de ces coûts.

Pour entrer dans le monde du travail et atteindre la stabilité, le principal viatique sera le contrat apprentissage. Cette dernière forme de contrat sera renforcée et encouragée. A la fin des mandats, le carrefour : l'entreprise pourra choisir de mettre fin à la relation avec l'apprenti ou de l'embaucher pour une durée indéterminée.

Mais en cas de non-confirmation, "nous voulons que cette période lui vaille quelque chose - a encore dit Fornero -. On pourrait penser à une certification des compétences professionnelles qu'il a acquises, pour que, si elle n'est pas confirmée, il puisse les dépenser ailleurs".

De plus, les entreprises ne seront plus autorisées à proposer des contrats de travail aux jeunes stages non rémunérés.

ABSORBEURS DE CHOCS SOCIAUX : ENTIÈREMENT FONCTIONNÉS À PARTIR DE 2017, LE NOUVEAU EST L'ASPI

L'assurance sociale pour l'emploi (Aspi) remplacera progressivement toutes les formes de mobilité et deviendra pleinement opérationnel en 2017. Il s'appliquera à tous les salariés (privés et publics) en contrat à durée déterminée, mais pour y avoir droit, il faudra probablement avoir au moins deux ans d'ancienneté d'assurance et 52 semaines de travail au cours des deux dernières années. L'indemnité maximale sera 1.119 XNUMX euros (brut) par mois, mais avec une réduction de 15 % après les six premiers mois.

La durée standard du traitement sera Mois 12: seuls les travailleurs de plus de 55 ans pourront atteindre 18 mois. Le taux de cotisation devrait être de 1,3 % (2,7 % pour les travailleurs précaires). "Ils nous diront que nous réduisons les protections - a commenté le ministre du Travail - : c'est vrai si nous pensons que l'ASPI va durer un an, mais nous voulons apporter l'ASPI à un public de 12 millions de personnes".

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