La voix forte de l'Eurogroupe pour le "temps perdu" dû à la responsabilité de la Grèce semble avoir servi : pas deux heures ne s'étaient écoulées depuis que le ministre néerlandais Jereon Dijsselbloem avait prononcé son "stop" à la perte de temps et demandé à recommencer à sérieusement discuter, que des sources gouvernementales d'Athènes ont indiqué leur volonté d'ajouter de nouvelles mesures à la liste des réformes économiques, notamment pour lutter contre l'évasion fiscale.
Et puis l'indication de sources européennes qu'il y aura une nouvelle série de réunions "à un niveau technique" mercredi. A Bruxelles. Et c'est nouveau car jusqu'à présent les réunions techniques se tenaient à Athènes. Arrêtez les « missions » de la Troïka telles qu'elles ont été menées jusqu'à présent. Désormais, ce sont les « trois institutions », c'est-à-dire la Commission, la BCE et le FMI, qui ont rendez-vous avec les Grecs : c'est la même chose qu'avant, mais le chapeau de la troïka n'est plus là.
