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La production mondiale est au plus bas, les commandes toujours minces

La zone euro est plus stagnante que croissante. Le PMI mondial des tâches est au plus bas depuis février 2016. Mais il y a des améliorations aux États-Unis et en Chine. Incertitude liée au Brexit liée aux leçons alors que le dialogue sino-américain sur les tarifs est constructif. Les immeubles à bas taux sont bons.

La production mondiale est au plus bas, les commandes toujours minces

L'Eurozone avez-vous fini de freiner ? Commencer à redémarrer ? Lire le marc de café économique, chercher au moins des signaux faibles qui 'un nuttata il est passé, il nous apporte une certaine consolation mais avertit qu'il est trop tôt pour se réjouir.

L'augmentation de commandes à l'industrie L'Allemagne en septembre (+1,3 % par rapport à août) a été saluée comme un renouveau. Aussi parce qu'il s'est croisé avec l'ascension du PMI manufacturier. En effet, le taux de contraction est moins sévère en octobre (45,9 contre 45,7 en septembre ; 50 est le bassin versant). Mais toujours de contraction très marquée c'est et si le Allemagne il est un peu moins pire, les pays qui couronnent son industrie (Pologne, Espagne, Pays-Bas, Italie, Tchéquie) ont accentué, souvent fortement, le déclin.

Quelque chose de similaire a été observé autour du Chine, qui a vu en octobre les conditions de fabrication s'améliorer au rythme le plus rapide depuis février 2017, également grâce aux commandes de l'étranger. Mais ils se sont aggravés, parfois de manière significative, en Corée du Sud, au Vietnam, en Indonésie, à Taïwan, en Thaïlande et au Japon.

Les Utiliser ils enregistrent également une progression de l'indicateur d'activité manufacturière, aussi bien en version Markit qu'en ISM, même si le premier est en expansion et le second en contraction (mais les commandes étrangères ont cessé de baisser). Cette fois doublée d'autant d'augmentations au Canada et au Mexique.

Si nous ajoutons je services Au tableau, les teintes restent plutôt sombres dans la zone euro. En effet, le secteur tertiaire a enregistré une hausse de l'indice PMI en octobre (à 52,2 contre 51,1), restant toutefois aux niveaux les plus bas à partir de janvier. Et la somme des deux secteurs suggère que l'économie de la zone est bloquée au taux de croissance le plus bas depuis la crise de la dette souveraine. Avec l'Allemagne toujours en récession, l'Italie qui stagne, l'Espagne qui freine et la France qui fait office de locomotive (pas de train à grande vitesse, plutôt de la vapeur). Pire, les commandes, c'est-à-dire la production future, sont en baisse, avec une baisse marquée des commandes étrangères.

Des couleurs qui ne deviennent pas plus roses en élargissant le regard à l'ensemble économie mondiale. A l'opposé. Car s'il y a stabilisation à des niveaux bas en Europe, même s'il n'y a toujours pas de signe de redémarrage, dans le monde l'indice PMI a encore baissé et atteint ses plus bas niveaux depuis février 2016, avec la première réduction d'effectifs depuis une décennie. Les commandes augmentent au même rythme lent que la production, elles n'indiquent donc pas un prochain renversement de tendance.

En revanche, au troisième trimestre 2019, le le commerce mondial il est en passe de rebondir, après trois baisses consécutives (mais il est de -0,9 % sur un an). La production industrielle enregistre une variation nulle, c'est-à-dire la pire depuis le quatrième trimestre 2012 ; en Allemagne, la baisse s'est poursuivie également en septembre (-1,3 % en rythme mensuel, -4,6 % en rythme annuel), tandis qu'en France, elle a de nouveau augmenté de 0,6 %, mais selon une tendance plus molle que stagnante.

L'imminent suffira Accord sino-américain sur le commerce pour remettre dans la bouteille le mauvais génie de l'incertitude que la guerre commerciale a déclenché ? C'est douteux. Les candidats démocrates à la Maison Blanche pour les élections de 2020 parlent aussi de terrains de compétition à niveler. Bien sûr, les méthodes grossières de Trump pour augmenter les taux du jour au lendemain sont un facteur de risque politique majeur.

Pour l'instant, les données d'octobre du premier exportateur et importateur mondial, la Chine, indiquent que les flux de échanges avec les pays étrangers sont toujours en contraction, quoique moins intenses que les mois précédents.

Dans ces mers internationales, leÉconomie italienne reste à flot. L'activité stagne. Après +0,1 % au troisième trimestre, le PIB a entamé le quatrième trimestre en légère progression : en octobre, le PMI composite est passé à 50,8, contre 50,6, grâce aux services, étant donné que l'industrie manufacturière a quelque peu aggravé la contraction. Le soutien vient certainement de consommation, même si le coup de pouce du revenu de base s'épuise, car ses dépenses représentent une étape dans les achats (+0,3 % du volume des ventes au détail à l'été). Les immatriculations de voitures sont en hausse, après la baisse entre fin 2017 et fin 2018.

Il marché de l'emploi, cependant, commence à ressentir les effets du retard habituel des tendances économiques. La création d'emplois s'est arrêtée en septembre et le chômage a augmenté. Les familles restent positives, mais commencent à percevoir l'incertitude pour les mois à venir : une bonne explication de l'augmentation de la propension à épargner. D'autre part, la baisse des taux d'intérêt conduit à renégocier les crédits immobiliers (subrogation) et à libérer des ressources.

Ce sont précisément les faibles taux d'intérêt qui donnent un nouvel élan à construction, qui se remettent du coup de la crise, grâce un peu plus aux travaux publics. En revanche, c'est par excellence le secteur le plus sensible aux conditions monétaires, qui n'ont jamais été aussi favorables.

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