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La Juve remporte le derby, Naples liquide la Spal : le duel Scudetto continue

Les champions d'Italie perdent immédiatement Higuain (légère entorse à la cheville) mais remportent le derby face à Toro grâce à un but d'Alex Sandro - Napoli répond par le même résultat (1-0) battant le recrue Spal à domicile d'un but Allan - Scudetto course grande ouverte

La Juve remporte le derby, Naples liquide la Spal : le duel Scudetto continue

Encore une fois rien ne change. Naples et la Juventus s'imposent avec Spal et Turin et maintiennent leurs positions respectives au classement, d'ailleurs avec le même résultat de 1-0 qui certifie à quel point les deux sont maintenant devenus similaires également dans leur manière d'aborder les matches. Avec un tour en moins à jouer, les Azzurri auraient davantage le sourire, mais les Bianconeri peuvent se réjouir d'avoir fracassé le doublé à l'extérieur avec plein de points contre la Fiorentina et Turin, avec en plus la Ligue des champions entre les deux.

Sarri et Allegri ont donc de nombreuses raisons de se réjouir : ils ne l'admettront jamais mais la prise de conscience que le titre ne peut être décidé que lors du choc direct du 22 avril fait son chemin dans les deux esprits.

«Nous avons fait un bon match, la seule erreur a été de ne pas le fermer – a pensé l'entraîneur bleu. - Peut-être qu'il nous manquait la bonne colère mais nous n'avons quand même laissé aucune occasion. Et puis au final ce qu'il fallait, c'était les 3 points ». C'était à lui de décider Allan avec un but en début de match (6'), après quoi Napoli s'est créé plusieurs occasions (surtout un poteau d'Insigne et un but refusé par Hamsik) sans toutefois pouvoir marquer à nouveau. Bref, un maximum de résultat avec un minimum d'effort, dans la lignée de ce que la Juventus a fait quelques heures plus tôt. En effet, les bianconeri avaient momentanément pris la tête du classement grâce au succès face à Turin, qui certifie une domination absolue dans la ville (3 derbies sur 3 remportés dans la saison, dont la Coupe d'Italie) et l'habileté habituelle dans la gestion des matches de championnat.

Et dire que la journée n'avait pas du tout bien commencé : prêt-à-partir et Higuain a été contraint de quitter le terrain en raison d'un problème à la cheville gauche (légère entorse), un sort qui, d'ailleurs, allait également arriver en finale Bernardeschi, cette fois pour un problème au genou gauche (encore une fois rien de grave). Allegri s'est donc retrouvé sans avant-centre (Mandzukic n'était même pas sur le banc) et a été contraint de déployer Douglas Costa au centre de l'attaque, dans un trident qui semblait pour le moins terne. Cependant, Alex Sandro a trouvé la patte droite avec une frappe rapprochée sur une passe décisive de Bernardeschi (33'), après quoi la Juve, grâce au Turin trop docile aligné par Mazzarri, a essentiellement géré les forces sans rien risquer de sensationnel.

"Ce n'était pas une réponse simple mais un grand match – commentaire satisfait de Joyeux. – La Juve est forte, elle a des joueurs extraordinaires qui se battent sur trois fronts comme personne en Italie. Je suis très fier de mes garçons et d'entraîner ce groupe." Naples premier à 66 ans, la Juventus juste derrière à 65 ans : un face à face serré est spectaculaire, sans précédent dans aucun des autres "grands" championnats européens. Et le sentiment est que cette fois, nous allons vraiment en profiter jusqu'au bout.

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