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La croissance impétueuse et inégale de l'économie africaine

Selon un rapport intitulé "Perspectives économiques en Afrique", l'économie africaine devrait croître de 4,5% en 2012, et de 4,8% en 2013 - le moteur de l'expansion de la Chine et de l'Inde compense, pour l'instant, la effets de la crise européenne – La croissance démographique reste supérieure au rythme de développement de l'économie.

La croissance impétueuse et inégale de l'économie africaine

Après s'être remis de l'impact de la crise économique de 2009 et des émeutes dans le nord du continent l'année dernière, l'économie africaine devrait croître de 4,5% cette année, du moins d'après ce qui ressort du rapport "Perspectives économiques en Afrique", une estimation conjointe préparée par la Banque africaine de développement, l'Organisation de coopération et de développement économiques, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique et la Commission des Nations Unies Pour le developpement

Après l'impasse donc et le ralentissement brutal de 2011 dû aux soulèvements populaires et à l'incertitude politique, le rebond de l'économie africaine devrait également se poursuivre en 2013, avec une nouvelle augmentation estimée à 4,8 %, mais cette croissance reste proportionnellement plus faible, dans de nombreux pays, que le taux très élevé de croissance démographique.

L'un des Le principal moteur de l'économie africaine est la croissance soutenue de la Chine et de l'Inde, qui sont devenus ces dernières années des sources d'investissement et des partenaires importants pour le continent noir, même si leur croissance, qui connaît d'ailleurs une phase de ralentissement évident, cela ne suffira pas à compenser totalement les effets de la récession européenne.

L'Afrique est donc un tableau fait d'ombres et de lumières, d'une économie en croissance, portée aussi par l'immense richesse inexplorée de ses ressources naturelles, mais croissant avec une croissance déséquilibrée, qui ne se déverse pas, comme la pluie, de manière égale sur toute la population, mais seulement sur ses couches les plus riches, exacerbant encore l'injustice sociale.

Le plus gros problème, cependant, reste à l'horizon, loin, mais en même temps sinistrement proche : le nombre de citoyens africains âgés de 15 à 24 ans est en effet appelé à doubler d'ici 2045. Si les emplois ne croissent pas au même rythme chômage, qui dans de nombreux pays dépasse déjà les 20 %, avec des pics à 60 % chez les jeunes actifs, risque de devenir une nouvelle endémie en Afrique.

 

Lire l'article du Wall Street Journal :http://online.wsj.com/article/SB10001424052702303807404577431780229490576.html

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