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Jobs Act : stop au co.co.pro et aux numéros de TVA mais de nouvelles protections pour les indépendants sont en route

Dans les prochains jours, le Gouvernement semble s'orienter vers la résolution de certaines contradictions générées par la nouvelle loi sur le marché du travail des indépendants : de nouvelles protections minimales et de nouvelles garanties de numéros de TVA sont en route, hors commerçants et artisans - Le le travail n'est pas effectué uniquement par les employeurs et les employés permanents

Jobs Act : stop au co.co.pro et aux numéros de TVA mais de nouvelles protections pour les indépendants sont en route

Au cours des vingt dernières années, d'autres formes de prestations que celle "typique" des contrats à durée indéterminée se sont de plus en plus répandues tant dans le secteur privé que dans l'administration publique, comme l'intérim, les contrats d'intérim ou l'autonomie sur projet. -emploi.

Les raisons étaient nombreuses et pas toujours univoques. Les entreprises, poussées par la nécessité de contenir les coûts pour garantir la compétitivité, ont abandonné les formes d'organisation rigides et hiérarchisées pour des modèles flexibles et "en réseau", inspirés de la production au plus juste et de l'usine intelligente, qui peuvent garantir la quantité de main-d'œuvre exactement nécessaire aux besoins de production. exigé par le marché.

Même l'administration publique a fait un usage extensif du travail flexible (et répétitif), mais pour d'autres raisons : avec les soi-disant "travailleurs précaires", comme à l'école, les blocages sur le chiffre d'affaires des usines biologiques prévus par les différentes lois ont été évitée pendant des années de stabilité dans le temps.

Enfin, le secteur tertiaire de pointe, afin de trouver les savoirs et compétences en constante évolution des "technologies de l'information et de la communication" s'est tourné vers le type spécifique d'offre d'emploi que l'on peut trouver notamment chez les travailleurs indépendants, majoritairement des jeunes ( architectes systèmes, logiciels, location de carrosserie, centres d'appels sortants, e-commerce, etc.).

La réaction aux changements radicaux du marché du travail est double : pour beaucoup, elle est vécue comme une "situation précaire" (en partie corrigée aujourd'hui avec la stabilisation du contrat avec des protections croissantes), pour d'autres, elle est saisie comme une "opportunité" de affirmation de soi. En effet, dans l'univers des travailleurs, il est possible de distinguer ceux qui ont une aptitude au risque de ceux qui ont besoin d'être hétéro-dirigés et hétéro-organisés.

Si la majorité des travailleurs ont tendance à avoir une relation de travail subordonnée, cela ne signifie pas qu'il faille décourager les collaborations individuelles et autonomes au sein des entreprises, car elles constituent un stimulant important, en particulier pour les jeunes, dont ils ont besoin pour se lancer ensuite, à terme, dans nouvelles entreprises commerciales.

La preuve en est que la majorité des jeunes qui ont lancé des start-ups ont eu une expérience professionnelle antérieure en tant que collaborateurs de projet dans des entreprises, des instituts de recherche ou des cabinets de conseil.

Malheureusement, en ce qui concerne les collaborations individuelles (co.co.pro et numéros de TVA), le Jobs Act a repris, avec une nouvelle répression, la distinction faite à l'époque par le ministre Fornero entre "bonne" flexibilité et "mauvaise" flexibilité, limitant la possibilité pour les entreprises de recruter des collaborateurs externes en fonction des compétences requises pour les insérer structurellement dans des projets d'entreprise, de recherche et d'innovation qui, par leur nature, peuvent avoir une durée prolongée dans le temps.

A partir du 1er janvier 2016, en effet, la nouvelle législation du Code des Contrats de la Loi sur l'Emploi ramène les collaborations individuelles qui présentent les caractéristiques de continuité et d'hétéro-organisation à la relation de travail subordonnée, sauf exclusions spécifiques prévues par la loi ou dérogatoires. de la négociation collective.

Toujours à partir du 1er janvier 2016, les entreprises qui stabilisent des collaborateurs sur la base d'un projet ou de la TVA, en plus de bénéficier d'allégements fiscaux, d'ailleurs dans une moindre mesure qu'en 2015, peuvent remédier aux infractions découlant de la qualification présumée erronée de la relation de collaboration, suite à une procédure spécifique établie par la loi.

Cependant, de la règle qui interdit les collaborations individuelles continues, on peut déduire que les contrats de collaboration coordonnés et continus restent légitimes (même avec un projet ou avec un titulaire de numéro de TVA), si les prestations de travail ne sont pas de contenu répétitif et les modalités d'exécution ils ne sont pas hétéro-dirigés et hétéro-organisés par l'employeur-client (par exemple en ce qui concerne le respect d'un horaire de travail contraignant, la permanence continue dans les locaux de l'entreprise ou le respect complet des procédures d'organisation émises par le client).

La conséquence négative de cette nouvelle règle pour les travailleurs indépendants est que du système de garanties et de protection accrue des intérêts et des droits de ces travailleurs, prévu par la loi Biagi de 2003 avec l'introduction des règles sur le travail de projet, nous reviendrait à la "loi de la jungle" précédente avec des collaborations coordonnées et continues sans aucune protection spécifique.

Cependant, le gouvernement a remarqué cette erreur, qui semble s'orienter vers un redressement de la situation dès janvier avec un projet de loi qui reconnaît quelques protections minimales pour les travailleurs indépendants et des numéros de TVA (hors commerçants et artisans) pour définir une série de protections. (du versement des prestations aux garanties en cas de maladie et de maternité) afin de pallier le déséquilibre créé pour le travailleur indépendant vis-à-vis de l'employeur-client.

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> Les raisons étaient multiples et pas toujours univoques.
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> Les entreprises, poussées par la nécessité de maîtriser les coûts pour garantir la compétitivité, ont abandonné les formes d'organisation rigides et hiérarchisées pour des modèles flexibles et « en réseau », inspirés de la production au plus juste et de l'usine intelligente, qui peuvent garantir à tout moment la quantité de main-d'œuvre exactement nécessaire pour les besoins de production exigés par le marché.
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> L'Administration Publique a également fait un usage extensif du travail flexible (et répétitif), mais pour d'autres raisons : avec les dits « précaires », comme à l'école, depuis des années les blocages sur le chiffre d'affaires des usines bio envisagés par le diverses lois de stabilité qui se sont succédées dans le temps.
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> Enfin, le secteur tertiaire de pointe, pour trouver des savoirs et des compétences en constante évolution des "technologies de l'information et de la communication" s'est tourné vers le type d'offre d'emploi spécifique que l'on trouve notamment chez les travailleurs indépendants, majoritairement des jeunes ( architectes système, ingénieurs logiciels, location de carrosserie, centres d'appels sortants, e-commerce, etc.).
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> La réaction aux changements radicaux du marché du travail est double : pour beaucoup elle est vécue comme une "situation précaire" (en partie remédiée aujourd'hui avec la stabilisation du contrat avec des protections croissantes), pour d'autres elle est vécue comme une "opportunité" pour l'affirmation de soi.
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> En effet, dans l'univers des travailleurs, il est possible de distinguer ceux qui ont une aptitude au risque de ceux qui ont besoin d'être hétéro-dirigés et hétéro-organisés.
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> Si la majorité des travailleurs ont tendance à avoir une relation de travail subordonnée, cela ne signifie pas qu'il faille décourager les collaborations individuelles et autonomes au sein des entreprises, car elles constituent un stimulant important, notamment pour les jeunes, qu'ils doivent ensuite lancer, éventuellement, dans nouvelles entreprises commerciales.
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> Preuve en est que la majorité des jeunes créateurs de start-up ont déjà eu une expérience professionnelle en tant que collaborateurs de projet dans des entreprises, des organismes de recherche ou des cabinets de conseil.
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> Malheureusement sur les collaborations individuelles (co.co.pro et numéros de TVA) le Jobs Act a adopté, avec une nouvelle répression, la distinction faite à l'époque par le ministre Fornero entre "bonne" flexibilité et "mauvaise" flexibilité, limitant la possibilité pour les entreprises recruter des collaborateurs externes en fonction des compétences requises pour les insérer structurellement dans des projets d'entreprise, de recherche et d'innovation qui, par leur nature, peuvent avoir une durée prolongée dans le temps.
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> A partir du 1er janvier 2016, en effet, la nouvelle réglementation du Code des Contrats de la Loi sur l'Emploi ramène les collaborations individuelles qui présentent les caractéristiques de continuité et d'hétéro-organisation aux relations de travail subordonnées, sauf exclusions spécifiques prévues par la loi ou dérogatoires. de la négociation collective.
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> Toujours à partir du 1er janvier 2016, les entreprises qui stabilisent des collaborateurs sur la base d'un projet ou de la TVA, en plus de bénéficier d'allégements fiscaux, d'ailleurs dans une moindre mesure qu'en 2015, peuvent remédier aux infractions découlant de la qualification erronée présumée de la relation de collaboration, suivant une procédure spécifique établie par la loi.
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> De la règle qui interdit les collaborations individuelles continues, on peut cependant déduire que les contrats de collaboration coordonnés et continus restent légitimes (même avec un projet ou avec un titulaire de numéro de TVA), si les prestations de travail ne sont pas de contenu répétitif et les modalités de l'exécution ne sont pas hétéro-dirigées et hétéro-organisées par l'employeur-client (par exemple en ce qui concerne le respect d'un horaire de travail contraignant, la permanence continue dans les locaux de l'entreprise ou le respect complet des procédures d'organisation émises par le client).
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> La conséquence négative de cette nouvelle réglementation pour les travailleurs indépendants est que du système de garanties et de protection accrue des intérêts et des droits de ces travailleurs, prévu par la loi Biagi de 2003 avec l'introduction de la réglementation des travaux de projet, il y aurait être un retour à la "loi de la jungle" précédente avec des collaborations coordonnées et continues sans aucune protection spécifique.
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> En tout cas, le gouvernement a remarqué cette erreur qui semble s'orienter vers un redressement dès janvier avec un projet de loi reconnaissant certaines protections minimales aux indépendants et des numéros de TVA (hors commerçants et artisans) pour définir un série de protections (du versement de l'indemnité aux garanties en cas de maladie et de maternité) afin d'atténuer le déséquilibre créé pour le travailleur indépendant vis-à-vis de l'employeur-client.
> Georges Giva"

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