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Arrêt du ius soli : "La majorité manque"

Le Pd a décidé de ne pas demander que le texte soit programmé au Sénat en septembre - Le gouvernement ne veut pas risquer de perturber l'équilibre déjà fragile de la majorité avant l'approbation de la Def à la fin du mois

Les chances que la loi sur le ius soli soit approuvée avant la fin de la législature sont désormais minimes. Le Parti démocrate a décidé de ne pas demander au Sénat de programmer le texte car, admet le chef du groupe Luigi Zanda, "maintenant il n'y a plus de majorité".

Mais il n'y a pas que l'opposition de l'AP qui bloque le Parti démocrate : le gouvernement ne veut pas risquer de perturber l'équilibre déjà fragile de la majorité avant l'approbation de la Def à la fin du mois. En fait, y compris la note du changement budgétaire, le Document requiert un vote à la majorité absolue, soit 161 voix, un quota qui n'a guère été atteint à Palazzo Madama ces derniers temps.

Le nouvel arrêt du ius soli, qui était dans l'air depuis des jours, a été décidé lors de la conférence des chefs de groupe, la première après la pause estivale. L'approbation, compte tenu du montant d'environ 50 XNUMX amendements, ne pourrait intervenir qu'avec un vote de confiance, un choix qui risquerait de faire exploser la majorité et laisserait de côté les partis d'opposition, comme Si, qui sont favorables à la mesure mais pas en donnant confiance au gouvernement.

L'attention du gouvernement à la mesure, comme le soutient la ministre Anna Finocchiaro, "reste maximale" mais pour le moment il n'y a pas de conditions pour garantir son approbation. Au contraire, un forçage de l'exécutif pourrait remettre en cause l'avancée de la loi de finances qui débutera après le 20 avec l'approbation de la Def.

Et en attendant de verrouiller la majorité, même le projet de loi Richetti sur les rentes, voté à la Chambre et commençant demain en commission au Sénat, n'avance pas.

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