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Le professeur. Gilardoni répond à l'Aper : "Renouvelable oui, mais ils peuvent le faire même sans subventions"

Voici la réponse du Pr. Andrea Gilardoni, auteur de la chronique Focus Energy sur FIRSTonline, au président d'Aper Re Rebaudengo : "Nous saluons les observations d'Aper, mais l'effort que nous faisons est de voir les problèmes sous toutes leurs facettes complexes, même si nous sommes pleinement conscients que l'avenir dans le moyen-long terme, ce sont les énergies renouvelables ».

Le professeur. Gilardoni répond à l'Aper : "Renouvelable oui, mais ils peuvent le faire même sans subventions"

Je remercie le Président de l'Aper pour ses commentaires qui, en accord avec le Directeur, ont été faits avec plaisir publié sur Firstonline. L'espoir est que le débat se développera dans l'intérêt du pays.

Par ailleurs, le Roi Rebaudengo n'a pas tort lorsqu'il dit que notre Observatoire OIR (Observatoire International sur l'Industrie et la Finance des Energies Renouvelables - www.agici.it) a une vision "articulée". Nous essayons (peut-être sans succès) de réfléchir à ce qui semblerait préférable pour le pays. Nous avons critiqué la position de Passera et, personnellement, aussi celle de Claudio de Vincenti lorsqu'ils ont fait des déclarations terroristes contre les énergies renouvelables. Mais en même temps, il ne faut pas oublier les autres situations contextuelles : capacité de production surabondante (120.000 54.000 MW contre une demande de pointe de XNUMX XNUMX MW), demande en baisse ou quasi effondrement (heureusement non structurelle même si l'hypothèse est tout sauf étrange), flotte importante d'usines à gaz plus modernes et plus efficaces, certaines ressources naturelles qui pourraient être davantage utilisées (au moins pendant une certaine période), des compétences industrielles italiennes à développer et à valoriser, une forte croissance des marchés internationaux, etc. etc. Bref, l'effort que nous faisons est d'appréhender les enjeux dans toute leur complexité, tout en étant pleinement conscient que l'avenir à moyen-long terme passe par les énergies renouvelables.

Puis un clin d'oeil à Grid Parity (une expression malheureuse que j'utilise pour se comprendre), c'est-à-dire la possibilité de produire avec des renouvelables de manière compétitive sans avoir besoin de subventions. Il est réduit dans certains pays (comme l'Espagne). Mais il m'a été présenté comme substantiellement acquis également en Italie par des entrepreneurs de grande autorité lors de la réunion stratégique de l'OIR au Four Seasons le 6 septembre dernier (à laquelle il n'a malheureusement pas assisté) ; mais aussi confirmé par divers autres opérateurs qui soulignent évidemment les conditions pour que cela se produise : par exemple, ensoleillement, éloignement du réseau, etc. Nous organiserons un séminaire fermé pour les partenaires de l'OIR dans les semaines à venir pour en discuter. Évidemment, le sujet est très complexe et dépend largement des chaînes d'approvisionnement considérées.

En conclusion, je reste convaincu que l'intérêt principal du pays réside dans la réduction des coûts énergétiques, faute de quoi les difficultés d'une concurrence internationale déjà très difficile vont s'aggraver et que tous les opérateurs du secteur doivent s'engager dans ce sens.

Merci encore pour les critiques et observations appréciées.

Professeur Andrea Gilardoni

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