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Milan sourit avec 3 buts de Bacca. L'inter crie : ko avec Chievo

Les Rossoneri remportent un match passionnant à San Siro contre Toro : 3-2 avec un triplé de Bacca et Donnarumma qui sauve un penalty de Belotti à la 94e minute - Débuts amers pour De Boer : L'Inter déçoit et perd mal à Vérone face au Chievo avec l'ancien joueur de l'AC Milan Birsa qui a marqué deux fois

Milan sourit avec 3 buts de Bacca. L'inter crie : ko avec Chievo

Il AC Milan profiter de laInter Milan ça coule. Dimanche plein d'émotions celui des Milanais, quoique résolument contrasté. Les Rossoneri souriaient, capables de battre Turin malgré une fin de match palpitante, tandis que les Nerazzurri pansaient leurs plaies, vaincus par le Chievo au terme d'une prestation très inquiétante.

Le début de est doux Vincenzo Montella, très amère celle de Frank De Boer : pour les deux le temps du jugement est encore loin, à Dieu ne plaise, mais le sentiment est que le AC Milan, malgré toutes ses limitations structurelles, a un projet technique plus avancé que ses cousins. Cependant, les écarts tactiques d'une équipe incomplète demeurent, pratiquement les mêmes que l'an dernier malgré une septième place loin d'être satisfaisante.

En fait, la panne d'électricité dans la finale qui pouvait compromettre une victoire déjà sur la glace et sauvée seulement par un grand homme était inexplicable Donnarumma, protagoniste juste contre ça Mihajlovic qui l'avait lancé comme titulaire dans le football qui compte. "Si j'avais su qu'il m'aurait épargné un penalty, je ne l'aurais pas fait débuter - a plaisanté le Serbe (jusqu'à un certain point) -. Nous aurions mérité au moins un match nul mais je suis toujours satisfait, j'ai vu le cœur du Taureau pendant la majeure partie du match".

La finale 3-2 récompense donc Montella, capable de donner une empreinte tactique bien visible malgré les quelques semaines de travail. Sur les boucliers, outre le Donnarumma précité, il y a évidemment Carlos Bacca, auteur d'un triplé qui éteint, cette fois pour de vrai, toutes les rumeurs de marché. Le Colombien a déployé tout son répertoire à domicile : tête (38'), tir croisé dans la petite surface (50') et power penalty (63').

Entre les deux, cependant, aussi beaucoup Turin, capable de rééquilibrer le match avec Belotti (48'), de le rouvrir avec Baselli (91') et de frôler une remontée fracassante avec le même buteur, pourtant stoppé sur penalty par le jeune (mais très bon ) Gardien des Rossoneri (94') .

Emotions aussi chez Bentegodi mais avec de fortes teintes jaunes et bleues. Des Nerazzurri en fait, nous avons vu très peu de choses, tant sur le plan technique que tactique. Le grand perdant est Frank De Boer, ne serait-ce que parce que ses choix allaient à contre-courant des prévisions et, au vu du résultat, de la logique.

Pas de 4-3-3 ou de 4-2-3-1 comme tout le monde le prédisait mais un 3-5-2 qui n'avait pas été vu depuis l'époque de Mazzarri (sauf quelques matchs sporadiques avec Mancini). Une décision qui aurait pu surprendre le Chievo et qui a fini par lui être favorable : le 4-3-1-2 de Maran a parfaitement fonctionné, à tous points de vue.

"Cela a été une nuit difficile, mais nous ne faisons que commencer - l'analyse de de Boer –. Nous aurons le temps et les moyens de nous améliorer, je pensais que la défense à 3 pourrait agacer Chievo mais nous avons concédé dans notre moment le plus positif. Malheureusement, je n'ai pas eu le temps d'approfondir certaines situations et ma condition physique n'a pas aidé : il va falloir un peu de patience mais on va grandir ».

Tout le monde à l'Inter l'espère parce qu'avec des performances comme hier, tu n'iras pas très loin. Chievo pour sa part a fait un très bon match et a pris 3 points de platine grâce à Birsa, un ancien joueur de l'AC Milan qui a inscrit un très beau doublé. D'abord un serpentin qui étourdit la défense des Nerazzurri (49e), puis une superbe frappe du droit à distance qui finit par surprendre même Handanovic (81e).

Bref, dimanche en clair-obscur, celui des Milanais : à en juger par cette première journée, le leur risque d'être un championnat aussi excitant qu'indéchiffrable.

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