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ICE-Prometeia: XII Rapport sur les exportations et les investissements

La nouvelle étude sur l'évolution du commerce italien par zone et par secteur souligne comment on peut parler d'un changement de rythme décisif pour le commerce mondial, avec une attention particulière à la répartition des opportunités et aux développements géopolitiques.

ICE-Prometeia: XII Rapport sur les exportations et les investissements

 

La présentation de la Rapport "Evolution du commerce extérieur par zones et secteurs", fruit de la collaboration entre ICE Agency et Prometeia, le principal groupe italien pour la création de modèles et de prévisions économiques et financiers.

Du rapport présenté, il ressort qu'après une période compliquée de deux ans, le commerce mondial peut enfin enregistrer un changement de rythme. Le commerce mondial de produits manufacturés devrait accélérer de 3,5 % cette année, pour atteindre 4,2 % et 5,5 % les années suivantes. Le taux de croissance devrait être supérieur au PIB mondial, un indice de l'activité économique mondiale contre lequel l'intégration commerciale a lutté l'année précédente. Une clé de la reprise réside dans le rééquilibrage des moteurs de la croissance des échanges et plus généralement dans la répartition des richesses mondiales, production et consommation. En 2013, l'ampleur du déséquilibre était encore trop proche de celle d'avant 2009, un niveau que la crise elle-même a révélé comme insoutenable et qui a d'ailleurs pesé sur les échanges ces dernières années.

Par rapport au passé récent la reprise américaine, mais aussi la dynamique européenne plus timide, représentent le principal point de départ de la nouveauté dans le scénario, qui se traduit par une carte des opportunités plutôt alignée sur les orientations géographiques des exportations Made in Italy. Du point de vue des secteurs moteurs, la mécanique et les autres secteurs technologiques seront les plus dynamiques grâce à une reprise générale du cycle d'investissement. Les importations s'accélèrent également pour les secteurs d'exportation italiens traditionnels tels que la mode, l'alimentation et l'ameublement, en particulier dans les segments de qualité supérieure.

Du côté du profil de risque, les fortes fluctuations des devises dans certains marchés émergents nous ont rappelé la faiblesse intrinsèque qui caractérise encore de nombreux pays, mettant l'accent sur une plus grande sélectivité. Plus que sur le plan macroéconomique, c'est cependant sur le plan géopolitique que se concentrent les éventuelles inconnues. Une accélération possible découle plutôt du cadre des règles dans lesquelles évoluent les échanges. Cela ouvrira un nouvelle phase pour le commerce mondial sur deux fronts: le global pour exploiter pleinement les avantages de l'intégration dans un monde caractérisé par des vitesses différentes, le interne pour réduire, grâce à une meilleure accessibilité, les discriminations qui pèsent aujourd'hui plus lourdement que leurs concurrents sur l'internationalisation italienne en raison de ses caractéristiques .

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