La Grece est en mesure de quitter le plan d'aide financière internationale plus tôt que prévu et de subvenir à ses besoins de financement l'année prochaine. Le premier ministre grec l'a dit Antonis Samaras lors d'une conférence de presse à Berlin, après avoir rencontré la chancelière allemande Angela Merkel.
Athènes a réussi son retour sur le marché des capitaux à deux reprises cette année, alimentant les spéculations selon lesquelles le pays pourrait chercher à sortir plus tôt du plan d'aide financière de 240 milliards accordé par l'Union européenne et le Fonds monétaire. Interrogé sur les rumeurs de divorce avec le FMI, une fois le financement de l'UE terminé cette année, Samaras a répondu : "Je n'accepte pas le terme divorce, même s'il est velouté".
"Nous avons un partenariat qui n'a jamais été facile, bien au contraire, mais qui a certainement changé la face de notre économie", a-t-il déclaré. « Je pense que cette collaboration se terminera plus tôt que prévu. Si cela se produit, ce sera un succès, pas un divorce », a-t-il souligné.
Samaras a également annoncé que la Grèce entamerait des pourparlers pour obtenir une nouvelle forme d'allégement de la dette cette année après un examen minutieux de la troïka et des tests de résistance des bilans bancaires, et que le pays bénéficierait d'échéances plus longues et de taux d'intérêt plus élevés.
"Je pense que nous serons certainement en mesure de couvrir nos besoins de financement l'année prochaine", a déclaré Samaras. "Nous verrons ce qui se passera avec les prochaines tranches de prêts."
