Juste hier, les Grecs ont retiré b un milliard d'euros des banques de leur pays. La somme a été rapportée à Reuters par "trois sources bancaires" et l'agence de presse précise que la fuite des dépôts s'accélère, au point qu'entre lundi et hier les retraits auraient atteint près de trois milliards d'euros, soit environ 2,2% des ménages et dépôts des entreprises détenus par les banques grecques à fin avril.
"Il n'y a pas de files d'attente ni de panique, c'est un mouvement d'évasion calme et progressif pour les dépôts - a expliqué l'une des sources -. C'est un phénomène lié aux craintes de parvenir à un accord entre Athènes et les créanciers ».
La Banque centrale de Grèce a refusé de commenter les nouvelles données, mais a déclaré mercredi qu'entre octobre 2014 et avril 2015, l'hémorragie des dépôts des comptes courants grecs avait atteint la valeur de 30 milliards d'euros.
"Trouver un accord avec nos partenaires - écrivait la Banque de Grèce - est un impératif historique que nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer".
